Martin St-Louis a laissé éclater sa frustration de manière cinglante lorsque, en conférence de presse, le journaliste Luc Gélinas a osé aborder les rumeurs concernant une possible rencontre entre lui, Kent Hughes et Gerard Gallant dans un café de Toronto.
« Martin, lundi après le match, on n’en a pas parlé, mais il y avait un gros buzz à Montréal. Alors, vous cherchiez peut-être un assistant expérimenté. Évidemment, vous n’en avez pas besoin, mais est-ce quelque chose auquel vous avez déjà pensé et qui pourrait vous intéresser un jour ?
Visiblement agacé, St-Louis a balayé la question, rejetant toute insinuation d’une éventuelle collaboration avec un entraîneur d’expérience comme Gallant.
“Ce sont des rumeurs, Kent y a répondu, c’est l’accord, ce ne sont que des rumeurs”dit-il, le visage fermé, sans possibilité de discussion plus approfondie.
L’attitude arrogante de St-Louis, qui semble soudain s’imposer comme le dieu tout-puissant de l’organisation, laisse des traces.
Lorsque Gélinas a tenté de lui demander si l’entraîneur du Canadien envisageait la possibilité d’ajouter un entraîneur expérimenté à son effectif, il a répondu froidement : « Je pense à tout », comme si cette question était une offense personnelle.
« Je pense à tout, mais vous savez, ce sont des rumeurs. Des rumeurs, mais cela fait partie du deal. dit-il avec le feu dans les yeux, comme s’il voulait foudroyer Gélinas du regard.
La réaction de l’entraîneur, entre sa fameuse arrogance assumée et une certaine exaspération, contrastait fortement avec son moment de vulnérabilité de lundi dernier, où il avait failli verser des larmes en évoquant ses doutes lors de la récente série de défaites.
A ce moment-là, nous découvrons un Saint-Louis sincère, semblant fragile et honnête. Mais ici, c’est un tout autre personnage qui s’est présenté devant les journalistes : un homme « coincé » sur ses positions, refusant de montrer la moindre ouverture à l’idée d’une aide extérieure.
Cette attitude hautaine laisse les journalistes dans le pétrin et les partisans des Canadiens de Montréal commencent à se poser des questions.
Après tout, un entraîneur en difficulté pourrait bénéficier de l’expérience d’un adjoint comme Gallant. Mais Saint-Louis, manifestement égoïste quant à son indépendance et à son contrôle, continue de rejeter toute suggestion d’aide.
Ce mélange de susceptibilité et de déni de réalité est effrayant : Martin St-Louis, dans sa position d’entraîneur intouchable, donne l’impression qu’il refuse de reconnaître ses limites et les besoins de développement de son équipe.
La perspective de voir Gallant se joindre au personnel du Canadien a d’abord été accueillie avec enthousiasme et enthousiasme par l’équipe du CH.
Georges Laraque continue d’affirmer qu’il croit sa Source, même si le CH continue de nier. Quoi qu’il en soit, l’idée de Gallant à Montréal d’aider St-Louis a été approuvée par tout le Québec.
Connu pour ses succès comme entraîneur-chef dans la LNH, Gallant aurait pu être un renfort majeur pour une équipe en pleine reconstruction.
Mais St. Louis est toujours fermement opposé à l’idée de partager les rênes avec une autre figure d’autorité, signe de son besoin de contrôler tous les aspects de l’équipe.
Un signe de son complexe d’infériorité.
Ce n’est pas la première fois que l’arrogance et le tempérament de Saint-Louis font surface. Après un début de saison difficile et des moments de doute où il confiait ses craintes de ne plus jamais gagner un autre match dans la LNH, il est passé d’une position de vulnérabilité à celle d’un leader inflexible et fermé à la critique.
Il est clair qu’il se sent menacé à l’idée d’avoir Gallant, un entraîneur respecté, à ses côtés.
Pour l’instant, Kent Hughes semble respecter la position de son entraîneur, mais les résultats de l’équipe auront certainement un impact sur la suite.
Si les Canadiens continuent de stagner, la pression pourrait forcer Hughes à envisager sérieusement d’ajouter un adjoint expérimenté – avec ou sans l’approbation de St. Louis.
Et le coach le sait. C’est pour ça qu’il est si tendu.
La conférence de presse de Martin St-Louis a pris un ton glacial après la question concernant les rumeurs de sa rencontre avec Gerard Gallant et Kent Hughes.
Ce moment a marqué un tournant dans son discours. Saint-Louis, habituellement plus ouvert aux questions, a montré un visage fermé, voire agressif, rendant l’atmosphère tendue pour le reste de la conférence.
Peu importe le sujet abordé, qu’il s’agisse de la gestion de ses joueurs ou de l’évolution de ses stratégies, l’entraîneur restait sur la défensive, comme s’il était sur le point de perdre patience.
Son échange sur la séparation de Suzuki et Caufield, habituellement l’occasion de discussions plus nuancées, a été froid et distant, pour ne pas dire confus.
« Je pense qu’ils ont besoin de temps pour s’éloigner l’un de l’autre. Ce n’est pas qu’ils ne s’aiment pas, mais parfois, s’éloigner leur permet de mieux se retrouver. Je l’ai vécu en tant que joueur, et c’est normal d’avoir ces périodes-là. »
Il a également perdu patience lorsqu’il a critiqué le jeu de Caufield, accusant le fait que son attaquant n’était pas capable de jouer avec quelqu’un d’autre que Nick Suzuki.
« Cole est-il le genre de gars qui peut jouer avec quelqu’un d’autre ? Je ne sais pas encore. C’est une question d’ajustement.
“Pour moi, il est essentiel de donner à chaque joueur les moyens de s’épanouir pleinement, même si cela implique des changements comme celui-ci.”
Et il était sur le point de s’énerver lorsqu’il parlait des critiques envers le jeu défensif de Cole Caufield.
« Son apparence sans la rondelle est bien meilleure. Il continuera à évoluer. C’est quelque chose dont nous parlons beaucoup.
J’essaie de réussir ce stage. Le monde a remis en question sa production côté but. Je l’ai toujours dit, Caufield marquera toujours des buts.
Ce n’est pas quelque chose que je vais lui apprendre, mais je vais l’aider à apprendre à jouer au jeu complet. Alors c’est ce que nous faisons. »
Quant à sa vision de l’avenir de Kirby Dach, il répond avec une nonchalance qui trahit son irritation :
” Je ne sais pas. Non ? Je ne sais pas. »
«Pour moi, il s’agit simplement de jouer au jeu, de prendre plus de répétitions. J’ai l’impression qu’il commence à se sentir plus capable de l’être et à ne plus avoir à s’inquiéter de gagner des mises en jeu depuis un centre.
Les responsabilités du centre sont défensives. Je pense que cela lui laisse un peu plus de temps pour trouver son jeu sur l’aile. »
Ce comportement laisse entrevoir un profond malaise, amplifié par les critiques et la pression croissante sur ses épaules.
Après les récentes défaites et la tempête médiatique entourant ses choix, St-Louis semble à cran, passant d’un moment de vulnérabilité – où il exprimait ses doutes sur sa capacité à gagner des matchs dans la LNH – à une posture d’arrogance défensive.
La transformation de son attitude reflète une tension énorme qui pourrait bientôt affecter son efficacité dans la gestion de l’équipe.
L’image projetée par cette conférence de presse montre Saint-Louis au bord du gouffre.
Plutôt que de renforcer sa position dans les esprits, sa rigidité et son refus de discuter de l’avenir de l’équipe avec un assistant expérimenté ont laissé une impression d’immaturité et d’isolement dans le public.
Ce comportement ne fait qu’alimenter le feu des critiques. Martin St-Louis s’effondre avec son ego et sa fierté.
Nous voyons un homme immature, gêné et incapable de réaliser ses propres faiblesses.
Le plus grand ennemi de l’homme est son ego. Et Saint-Louis en est le meilleur exemple.