Lâcher.
Trop durs avec la sélection, les Belges ? Oui, selon Amadou Onana. Avant le match de jeudi entre les Diables Rouges et l’Italie, le milieu de terrain d’Everton a été interrogé le récent désenchantement du peuple belge et son équipe nationale. Et de l’argent ne masque pas la fatigue générale au sein d’une équipe qui, il faut le dire, souffre en comparaison avec celle du Mondial 2018 porté notamment par Eden Hazard ou Thibaut Courtois.
« Donnez-nous le temps de grandir »
« Je pense que c’est une relation qui s’est un peu détériorée l’euroanalyse Onana. Nous avons eu quelques problèmes. Personnellement, je pense qu’il faudrait faire preuve d’un peu plus de patience. Pourquoi je dis ça ? Parce que tout le monde fait référence à 2018. Mais 2018 n’a pas été créé en 2018. 2018 a été créé en 2010. Vous voyez ce que je veux dire ? »
Avant de poursuivre votre argument : « Donc cette génération, qui vient de passer, a mis du temps à devenir la génération dorée, comme vous l’appelez. Je pense donc qu’il faudrait être un peu plus indulgents avec nous-mêmes et se donner le temps de grandir, juste d’apprendre, car ce n’est pas un groupe très expérimenté. Je pense qu’il faudra du temps pour que cette équipe devienne vraiment ce que les gens attendent. »
Le message est arrivé.
L’Union belge rêve du retour de Thibaut Courtois en sélections