Une clinique privée de République Dominicaine lui demande 2 000 $ pour appeler une ambulance

Une clinique privée de République Dominicaine lui demande 2 000 $ pour appeler une ambulance
Une clinique privée de République Dominicaine lui demande 2 000 $ pour appeler une ambulance

Un voyageur qui croit avoir été victime d’une intoxication alimentaire à bord d’un vol d’Air Transat à destination de la République dominicaine en avril dernier se serait vu demander par une clinique privée de payer 2 000 $ US pour appeler une ambulance.

À son arrivée à l’aéroport de Puerto Vallarta (PVR), en République dominicaine, Daniel Lucier aurait vomi et aurait perdu connaissance. « Cela ressemblait à une indigestion très grave. Comme j’étais malade, j’étais moins aux aguets”, explique-t-il dans un entretien à TVA Nouvelles.

Une fois arrivés à leur hôtel l’Émotion, M. Lucier et son fils Francis se sont rendus à la clinique privée de l’établissement, où son état s’est encore dégradé.

Face à l’état de santé de son père, son fils Francis a demandé un transport en ambulance jusqu’à l’hôpital.

Cependant, Francis affirme qu’il s’est battu pour accéder à l’ambulance et qu’on lui a facturé 2 000 dollars américains. Daniel Lucier qualifie cette situation d’« exploitation », confie-t-il.

“Malheureusement, ils n’ont pas voulu l’appeler [l’ambulance]. Ils m’ont demandé 2 000 dollars pour appeler l’ambulance, parce que je ne voulais pas signer le document pour qu’ils m’envoient simplement à leur hôpital. Nous avons suivi la référence de son frère [à Daniel]nous ne voulions pas aller dans cet hôpital », commente Francis Lucier.

Pour le fils de Daniel, c’était une question de vie ou de mort. Il s’est donc tourné vers un agent de sécurité pour appeler l’ambulance.

La famille s’est sentie « prise en otage ». « Cela ressemblait à une remise. On a trop insisté sur l’ambulance à 2 000 $ et sur l’hôpital précis où on voulait nous envoyer », raconte Daniel Lucier.

Aucun soutien d’Air Transat

La famille espérait le soutien de la compagnie aérienne Air Transat. « Ce n’était pas une question d’argent, c’était une question d’avoir du soutien, de l’aide et de l’accompagnement », poursuit-il.

Selon l’homme de 66 ans, l’agence devrait fournir un service complet comprenant l’avion, l’hébergement et l’accompagnement. “En fin de compte, le soutien que nous avons là-bas, c’est pour nous vendre des excursions.”

Son fils est également critique envers Air Transat. «Nous nous attendons à avoir un service vérifié. Ce que je veux dire par là, c’est vérifier la clinique, comment cela fonctionne dans cette clinique. Ils n’avaient aucune aide à m’offrir. Je n’arrêtais pas de dire que j’avais besoin de quelqu’un pour nous aider. La seule chose que j’ai vu, c’est qu’ils voulaient notre argent pour que nous puissions payer à nouveau», ajoute Francis Lucier.

Grâce à son assurance, Daniel Lucier a pu recevoir les soins d’un médecin québécois venu le rejoindre en République Dominicaine. En raison de sa santé, il a dû rester plus longtemps à Puerto Vallarta. C’était trop risqué, selon le médecin et sa compagnie d’assurance, de rentrer au pays.

Air Transat a cependant un autre avis. Le transporteur a répondu par email. « Il ressort cependant des informations recueillies que M. Lucier aurait été autorisé à quitter la clinique le 5 avril et qu’il a pu voyager à la date prévue. Une prolongation de séjour pour raisons médicales n’était donc pas nécessaire», écrit Air Transat.

Concernant les frais de 2 000 $ US, la compagnie aérienne ajoute : « Nous n’avons aucune information sur les procédures et les coûts de la clinique de l’hôtel. »

Daniel Lucier est un grand voyageur et il dit que cette situation avec Air Transat est déplorable. « J’ai effectué une trentaine de voyages et probablement plus d’une vingtaine avec Air Transat. Là, ça me décourageait un peu d’être si mal accompagné. Lorsque vous êtes malade, vous n’êtes pas préparé. C’était une chance que Francis soit là», souligne Daniel Lucier.

 
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