Le ministère du Logement fait construire à Alger un nouveau siège ultramoderne. L’imposant bâtiment est sorti de terre à Ain Allah et, à mesure que les étages montent, la polémique grandit sur les réseaux sociaux à propos de ce gigantesque chantier.
Le groupe chinois CSCECqui est responsable de sa création, a révélé dans une vidéo des images impressionnantes de ce que sera le futur siège du ministère du Logement. En trois jours, elle a été vue plus de 1,6 million de fois sur TikTok.
@cscecalgerie ????️ Chargement… ????️ Sous l’expertise du CSCEC, ce bâtiment s’élève chaque jour un peu plus haut ! ???????? #CSCEC #Chantier #Algérie #builders #dz #1novm #work #foruyou ♬ PHONK BRASILEIRO FRESCO – DJ MOIGUS & DJ FKU
Evidemment, tous les internautes s’accordent sur le fait que le bâtiment est un joyau architectural qui constitue une réalisation supplémentaire pour le pays et qui contribue à la métamorphose en cours de la capitale algérienne.
De nombreux ministères ont changé de siège ces dernières années, s’installant dans de nouveaux bâtiments ultramodernes qui embellissent encore la ville d’Alger avec d’autres infrastructures comme la Grande Mosquée d’Alger, le Centre international de conférences ou les nouveaux stades de football. Il s’agit notamment des ministères des Finances, des Affaires étrangères, du Commerce, de l’Énergie, de la Communication, etc.
Les grandes entreprises ont également fait construire des bâtiments modernes. La dernière en date est Air Algérie, qui a quitté son ancien siège de la place Maurice Audin, au centre d’Alger, pour un autre tout nouveau dans le quartier d’affaires de Bab Ezzouar.
Dans le secteur du logement, c’est l’AADL, l’Agence d’amélioration et de développement de l’habitat, qui a fait construire une petite tour de verre de 14 étages à côté de son ancien siège à Saïd Hamdine, sur le périphérique sud d’Alger.
Le siège du ministère du Logement confié à une entreprise chinoise
Le bâtiment du ministère du Logement en construction est bien plus gigantesque. Il se compose d’un bâtiment principal de 5 étages plus 4 en sous-sol, surmonté d’une tour centrale de 24 étages, haute de 122 mètres, avec également 4 niveaux en sous-sol pour servir de parking pour 450 véhicules. . Le tout édifié sur un domaine de 2,5 hectares.
Son architecture, inspirée du style musulman, est sublime.
Si le projet fait parler de lui, ce n’est pas pour son coût, qui n’a pas été rendu public.
Il se trouve que beaucoup auraient souhaité qu’un projet d’une telle ampleur relevant du ministère du Logement soit confié à une entreprise algérienne du secteur de la construction.
Histoire de mettre en valeur les compétences algériennes dans le bâtiment. Le siège du ministère sectoriel aurait pu servir de vitrine pour promouvoir le savoir-faire algérien dans le domaine de la construction.
Mais c’est le business Chinois CSCEC qui a été choisi pour réaliser les travaux de construction. Cela a introduit une nouvelle technique consistant à réaliser tous les travaux simultanément au fur et à mesure de la montée des étages, y compris l’installation de murs-rideaux en verre, comme cela a été expliqué lors d’une visite sur place du ministre Mohamed Tarek Belaribi en avril dernier.
Cette entreprise a réalisé de nombreux projets gigantesques en Algérie, dont des dizaines de milliers de logements, la grande mosquée d’Alger, l’extension de l’aéroport international d’Alger, les Sheratons d’Alger et d’Oran, la route Chiffa-Médéa, le centre international de conférences. (CIC)…
Le géant public chinois a remporté des contrats valant plusieurs milliards de dollars en Algérie, notamment dans les années 2000 et 2010, lorsque le gouvernement a dépensé sans compter pour construire des logements et moderniser les infrastructures du pays.
LE Entreprises algériennes des entreprises du BTP sont censées avoir appris à gérer de grands projets après avoir travaillé ces deux dernières décennies avec de grands groupes étrangers, chinois, turcs et autres.
Le meilleur exemple est celui de Cosider qui a acquis le savoir-faire nécessaire qui lui permet aujourd’hui de réaliser elle-même les extensions du métro d’Alger, qu’il s’agisse du creusement de tunnels ou de l’aménagement de stations, qui nécessitent un contrôle beaucoup plus compliqué. qu’un immeuble de 24 étages.
Le fait que le ministère du Logement ne trouve pas d’entreprise locale, publique ou privée, pour construire son siège en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour que les entreprises algériennes du secteur de la construction retrouvent leur place sur le marché. Algérien.