(Tokyo) Le champion olympique britannique de plongeon Tom Daley, nouvellement retraité, a trouvé un changement rapide en inaugurant vendredi à Tokyo une exposition de ses tricots, avec laquelle il espère inspirer la nouvelle génération.
Andrew MCKIRDY
Agence France-Presse
M. Daley est retourné dans la ville où il a remporté l’or olympique avec son partenaire Matty Lee en 2021 pour présenter les cardigans et autres créations colorées qu’il a réalisées depuis qu’il a commencé à tricoter en 2020.
“Pour moi, le tricot est une façon de s’évader, c’est ce qui m’a permis de remporter une médaille d’or olympique ici à Tokyo”, explique à l’AFP la Britannique de 30 ans. est retraité du plongeoir après les Jeux olympiques de Paris cet été, où il a remporté l’argent.
« Je raconte aux gens comment j’ai appris à tricoter, pourquoi j’ai appris à tricoter. Les gens pourront aussi voir mes médailles olympiques », a-t-il expliqué.
Certaines de ses œuvres exposées à Tokyo jusqu’au 25 novembre seront mises aux enchères et les bénéfices de la vente seront reversés à une organisation LGBT+ basée à Tokyo.
M. Daley, devenu la star britannique du plongeon lorsqu’il a participé aux Jeux olympiques de Pékin en 2008 à seulement 14 ans, a fait sensation sur les réseaux sociaux lorsque les caméras de télévision l’ont filmé, des aiguilles à la main, dans les tribunes des Jeux olympiques de Tokyo.
Le Britannique, avec cinq podiums olympiques et huit mondiaux, a développé une passion pour l’enchaînement des points bien et mal tout en cherchant un moyen de récupérer après les entraînements.
Et très vite, il devient complètement accro à cette activité dont il voit les vertus psychologiques.
“J’adore tricoter parce que c’est incroyablement bénéfique pour la santé mentale”, a expliqué l’ancienne plongeuse, qui a même posé en maillot de bain tricoté.
En attendant de commenter peut-être les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, la ville où il vit avec son mari et leurs enfants, il souhaite « partager le bénéfice du plus grand nombre » de sa passion.
“Si quelqu’un m’avait dit il y a cinq ans que je serais plus célèbre pour le tricot que pour la plongée, j’aurais probablement ri”, sourit-il. “Mais je ne peux pas imaginer ma vie sans tricoter.”