personne ne veut de la présidence du leadership

personne ne veut de la présidence du leadership
personne ne veut de la présidence du leadership

Ce week-end, Servette – Zurich sera la tête d’affiche de la 14e journée. Le 27 octobre, les Genevois s’imposent 3-1 sur la pelouse du Letzigrund. Ici, nous voyons Stevanovic et Baron célébrer le troisième succès des visiteurs.

Martin Meienberger/freshfocus

Samedi soir, le choc entre le Servette et Zurich à La Praille sera pour la première place. A l’échelle de la Super League, ce sera donc un sommet mais un petit sommet au regard de la réalité du moment. Alors personne, aucun club ne semble prêt à assumer ce rôle de leader.

Ce qui se reflète dans les points marqués : alimenter moins de 2 unités par match (1,92 dans le cas de Zurich et Lugano), ce n’est pas digne d’un leader, reflétant autant l’extrême densité du championnat que la difficulté à se montrer à la hauteur. à ses ambitions, qu’elles soient cachées ou plus clairement affichées.

Dispersion des forces

À peine 1,9 point par match, c’est une moyenne à la fois révélatrice et décevante, comparée à celle enregistrée dans d’autres championnats européens. Presque partout, à l’exception de l’Albanie (1,75), la moyenne est plus élevée, parfois même très supérieure. Sans dresser un inventaire exhaustif des différentes têtes de classe, quelques exemples suffisent pour illustrer un tel écart : alors que le PSG (2,6 points par match) a déjà ouvert la voie en Ligue 1 et que Barcelone (2,75) domine la Liga, Le Bayern Munich (2,55) règne sur la Bundesliga et le PSV Eindhoven (2,72) sur les Pays-Bas. Et que dire de l’unique coureur du Sporting (3,0), qui n’a pas encore perdu le moindre point au Portugal ?

Tout cela reflète le destin de dirigeants assumant leurs ambitions, tout le contraire de ce qui se passe chez nous. Preuve de la dispersion des forces en présence, pas moins de six prétendants (dans le désordre Zurich, Sion, Saint-Gall, Lugano, Lucerne et Servette), soit la moitié des équipes engagées, ont déjà eu l’honneur de concourir. s’installer dans le fauteuil du leader. Et presque toutes ces équipes peuvent encore espérer remporter le trophée au printemps prochain – cinq petits points seulement séparent Lausanne du leader à l’approche de la 14e journée.

Domination bâloise de 2003

Si aucun prétendant ne parvient à se dégager, c’est parce qu’aucune équipe n’est au-dessus des autres comme c’était normalement le cas ces dernières années lorsque le FC Bâle puis le YB évoluaient dans un autre monde. Le record dans ce domaine reste l’apanage du FCB de Christian Gross qui, à l’occasion de la création de la Super League en 2003, a dû accumuler les succès jusqu’à en obtenir treize d’affilée pour un total de 39 points, reléguant ainsi le Servette. , son premier poursuivant, à 14 points, avant de décrocher à… Aarau (2-2).

Plus de deux décennies plus tard, c’est le fil de l’eau, aucun candidat potentiel n’ayant le profil nécessaire pour sortir de la mêlée. A terme, cela profitera peut-être au Servette ou à Lugano, voire à Lausanne qui, sans forcément le crier sur les toits, commence à faire du chemin. Qui sait, ce tapis roulant en tête pourrait même profiter à YB, un champion sortant certes en retard mais qui n’a certainement pas abandonné l’idée de s’impliquer dans la course au titre…

Titre romand attendu depuis 25 ans

À bien des égards, la Super League ressemble de plus en plus à Hurry Slowly, le célèbre jeu de société qui a tourmenté plusieurs générations d’enfants. Ou pour paraphraser Alain Berset, chaque prétendant avance « le plus vite possible mais aussi lentement que nécessaire », selon la phrase culte de l’ancien conseiller fédéral.

Si cette extrême compacité peut satisfaire les amateurs de suspense, c’est un malin qui pourrait prédire l’issue du championnat. A défaut de prendre une option décisive, le vainqueur du Servette – Zurich – s’il en est – marquera son territoire. C’est déjà beaucoup.

S’il le fallait, rappelons ici que le dernier titre de champion remporté par un représentant romand remonte à 1999. Un quart de siècle plus tard, la Suisse romande attend toujours le successeur du Servette FC. Et si c’était lui ?

 
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