C’est par un communiqué très succinct, à peine cinq lignes, que la Ligue de football professionnel (LFP) a réagi mardi soir aux perquisitions menées dans la journée dans ses bureaux, ainsi que chez son président Vincent Labrune dans les locaux de la caisse. . investissement CVC Capital Partners.
“La LFP coopère avec la justice pour fournir tous les éléments nécessaires à l’enquête en cours, en toute transparence”, écrit l’instance. Les actes d’enquête qui se déroulent dans la plus grande sérénité confirmeront que l’action menée par la Ligue a toujours été guidée par un engagement profond en faveur du football français, dans le plein respect des règles en vigueur. »
La rémunération des dirigeants concernés
Les perquisitions effectuées s’inscrivent dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier (PNF) ouverte en février 2024 sur le contrat conclu en 2022 par la LFP avec le fonds d’investissement CVC.
Cet accord rapportera au total 1,5 milliard d’euros au football professionnel français, contre 13% de ses revenus cumulés pour le fonds d’investissement. Selon L’équipe“Lors des négociations entre CVC et la LFP, il était prévu que les banquiers et avocats qui conseillaient la LFP seraient rémunérés une fois l’accord finalisé”, à hauteur de 37,5 millions d’euros. Une partie de cette somme (8,5 millions d’euros, principalement pour Labrune, selon L’équipe) avait été versée en prime aux dirigeants de la Ligue ayant participé à la négociation du contrat.
Les investigations ont été confiées le 16 juillet aux gendarmes de la section de recherches de Paris, qui cherchent à déterminer s’il y a eu détournement de fonds publics, corruption active et passive d’agent public et/ou prise illégale d’intérêts lors de la conclusion de cette enquête. accord.
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