Israël pleure la mort de quatre otages à Gaza et des doutes sur la trêve : Actualités

Israël pleure la mort de quatre otages à Gaza et des doutes sur la trêve : Actualités
Israël pleure la mort de quatre otages à Gaza et des doutes sur la trêve : Actualités

Israël déplore la mort de quatre otages dans la bande de Gaza mardi, au moment où les doutes grandissent sur les chances de succès d’un plan de cessez-le-feu annoncé par le président américain Joe Biden.

Dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par près de huit mois de guerre, les bombardements israéliens se sont poursuivis aux premières heures de mardi, notamment à al-Bureij (centre), où des sources hospitalières locales ont fait état de plusieurs morts.

Dans le nord d’Israël, pompiers et armée tentent de maîtriser mardi les incendies de forêt après des tirs de roquettes en provenance du Liban voisin, la frontière libano-israélienne étant le théâtre de tirs quasi quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza.

Dans un communiqué, l’armée a indiqué lundi avoir « informé les familles de Chaïm Peri, Yoram Metzger, Amiram Cooper et Nadav Popplewell » de la mort de ces quatre otages enlevés lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et emmenés dans les pays voisins. Bande de Gaza. Leurs corps sont toujours entre les mains du Hamas, a-t-elle ajouté.

“Nous pensons que les quatre (otages) ont été tués alors qu’ils se trouvaient ensemble dans une zone de Khan Yunis (sud de Gaza), lors de notre opération là-bas contre le Hamas”, a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari. , porte-parole de l’armée.

Amiram Cooper, 84 ans, Yoram Metzger, 80 ans, et Chaïm Peri, 80 ans, étaient originaires du kibboutz Nir Oz, où ils ont été kidnappés. Nadav Popplewell, un citoyen anglo-israélien, a été kidnappé au kibboutz Nirim.

«Je suis profondément attristé d’apprendre le décès de Nadav Popplewell (…) Mes pensées vont à ses proches en ce moment terrible pour eux. Avec un nouvel accord sur la table, nous réitérons notre demande de libération au Hamas », a-t-il déclaré. a réagi sur X le chef de la diplomatie britannique, David Cameron.

“Ils auraient dû rentrer vivants dans leur pays et auprès de leurs familles”, a déclaré le Forum des familles d’otages, alors que la pression s’intensifie sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour parvenir à un accord pour leur libération.

– Feuille de route –

Le plan annoncé vendredi soir par le président américain Joe Biden – une feuille de route proposée par Israël selon lui – prévoit dans une première phase un cessez-le-feu de six semaines accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, la libération de certains otages. – des femmes et des malades – et des prisonniers palestiniens.

Mais Israël a jugé cette proposition « incomplète », selon le porte-parole du gouvernement David Mencer. « Les allégations selon lesquelles nous avons accepté un cessez-le-feu sans que nos conditions soient remplies sont incorrectes », a déclaré Netanyahu lundi.

Israël répète constamment ces conditions : la « destruction » du Hamas et la libération « de tous les otages ».

Le Hamas, qui n’a pas encore donné sa réponse définitive, a déclaré considérer le plan « positivement » tout en réitérant ses exigences d’un cessez-le-feu permanent et d’un retrait total israélien de Gaza avant tout accord. Ce qu’Israël refuse.

Les demandes contradictoires réitérées par les belligérants et les réactions venant d’Israël jettent des doutes croissants sur ce plan alors que les appels se multiplient dans le monde pour mettre fin au conflit qui entre cette semaine dans son neuvième mois.

La guerre a été déclenchée par l’attaque du 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a fait 1.194 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de chiffres officiels israéliens.

Sur les 251 personnes prises en otages lors de l’attaque, 120 sont toujours détenues à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée qui a lancé une vaste offensive sur ce territoire en représailles qui a tué plus de 36 479 Palestiniens, selon les données de l’armée. Ministère de la Santé de l’administration du Hamas.

Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Jordanie et de l’Égypte ont également soutenu cette proposition.

Les pays du G7 ont déclaré qu’ils soutenaient « pleinement » le plan de cessez-le-feu et ont demandé au Hamas de l’accepter. Les États-Unis ont annoncé un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour soutenir le projet d’accord sur Gaza présenté par Joe Biden.

– “Pas d’eau” –

Lundi, l’armée israélienne a néanmoins poursuivi son offensive terrestre lancée le 7 mai à Rafah, ville du sud de Gaza et frontalière avec l’Egypte, pour détruire, selon elle, les derniers bataillons du Hamas.

Des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ont ciblé l’ouest de Rafah tandis que l’offensive terrestre a poussé, selon l’ONU, environ un million de Palestiniens à fuir la ville.

Dans les ruines de Khan Younès, le sort est arrivé aux déplacés qui se sont retrouvés submergés par les eaux usées. A l’aide de petits récipients ou de bouteilles en plastique, ils tentent d’évacuer les eaux sales et nauséabondes de leurs tentes après la rupture d’un tuyau.

« Ce n’est pas une vie », explique Abdellah Barbakh, un habitant. « Il n’y a pas d’eau potable. Il n’y a même pas de vendeur d’eau dans les rues. Il n’y a même pas d’eau de mer », a déclaré un autre, Saïd Ashour.

Dans le nord d’Israël, les pompiers luttent contre des incendies de forêt qui ont éclaté à la suite de tirs de roquettes en provenance du Liban voisin, obligeant notamment à évacuer des résidences à Kiryat Shmona selon la police.

Un photographe de l’AFP dans cette ville du nord-est a vu d’intenses incendies dévorer des pans de cette zone jouxtant la frontière avec le Liban, théâtre d’échanges de tirs quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah en marge. de la guerre à Gaza.

Preuve que le conflit embrase toujours la région : des hommes ont attaqué deux restaurants associés aux Etats-Unis, un KFC et un Chili House, rue Palestine à Bagdad, sur fond d’appels au boycott des marques américaines en pleine guerre à Gaza. .

 
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