Buteur et high roller. Dans un entretien au Daily Mail, l’ancien attaquant international danois Nicklas Bendtner, 36 ans, revient sur une carrière mouvementée marquée par un style de vie complètement décalé.
Cela fait cinq ans que Nicklas Bendtner a définitivement rangé ses crampons. Le grand avant-centre danois (surtout au niveau de la taille, 1,93 m) aurait pu connaître une carrière plus glorieuse s’il ne s’était pas parfois égaré…. S’il a joué pour des clubs prestigieux comme Arsenal ou la Juventus et s’il compte 81 sélections avec les sélections danoises (30 buts), on retient davantage pour sa nonchalance, ses désaccords avec Thierry Henry à l’entraînement et ses fautes (“J’ai insulté Wenger pour ‘ il me transfère’).
“L’argent disparaît vite quand on dépense 176 000 euros pour une caisse de vin”
Avec le recul, l’intéressé affirme n’avoir jamais retrouvé son niveau après avoir été victime d’un accident de la route survenu en 2009 au volant de son Aston Martin, modèle James Bond, alors qu’il était au centre d’une violente attaque chez les Gunners avec Van Persie et Archavine. Aujourd’hui âgé de 36 ans, Bendtner avoue surtout s’être embrasé en dehors des terrains. Dans une interview au Daily Mail, il évoque ses excès. Nombreux et fous.
«J’ai gaspillé tout mon argent», confirme-t-il. Bendtner ne s’est jamais fixé de limites. “Je ne m’empêche jamais de faire quelque chose si j’en ai envie”, assure-t-il avant de concéder : “Mais l’argent disparaît vite quand on dépense 176 000 euros pour une caisse de vin.” L’ancien attaquant collectionne les bouteilles depuis l’âge de 19 ans. Il affirme en posséder 50 000, dont de très grands crus. «J’ai tout dépensé en vin, en maisons et en œuvres d’art.» Ce n’est pas tout. “Un après-midi, j’ai perdu 400 000 livres (environ 470 000 euros) au casino.”
Il a dû payer 33 000 euros pour une amende impayée
Gros joueur, hors sol, il a aussi laissé une amende pour mauvais stationnement « dormir ». En conséquence, le Danois a dû débourser 33 000 euros. “J’ai reçu l’amende, je ne l’ai jamais ouverte jusqu’à ce que quelqu’un m’appelle et me dise : ‘Soit tu paies, soit ils vont venir chez toi et tout te prendre.'” Mais ne pensez pas que le Danois soit mécontent. S’il regrette qu’on ne l’ait pas remis sur le bon chemin lorsqu’il était jeune et s’il n’a jamais retrouvé l’adrénaline des matchs de football, il a encore tant de rêves en tête, comme celui de gravir l’Everest. Avec quelques euros en poches.
