L’heure tardive (22h29) à laquelle le match de Novak Djokovic a commencé samedi soir et l’heure à laquelle il s’est terminé (3h06) ont relancé, une fois de plus, le débat sur les retards souvent dictés par la télévision et/ou la publicité. conditions de droits avec la vente de billets pour une session nocturne. C’est la numéro un mondiale, la Polonaise Iga Swiatek, qui a été la première à monter au créneau pour défendre son homologue de l’ATP.
« Ce n’est pas facile de jouer à ces moments-là, d’autant plus qu’on ne dort pas une heure après le match. D’habitude, il nous faut trois ou quatre heures pour descendre, récupérer, parler à -… Ce n’est pas comme si tout était fini au moment où arrive la balle de match. J’ai toujours dit qu’il fallait commencer les matches un peu plus tôt. Mais ce n’est pas nous, les joueurs, qui décidons. Nous devons simplement accepter le programme.
Après sa victoire en deux sets (6-1, 6-2) face à l’Italienne Elisabetta Cocciaretto, Coco Gauff a également défendu les intérêts des joueuses : «Avec un match qui se termine à trois heures du matin, on ne se couche qu’à 6 ou 7 heures au plus tôt. Ce n’est pas bon pour la santé, ce n’est pas juste pour ceux qui jouent tard. Maintenant, que pouvons-nous faire ? Je sais que sur le circuit, il y en a qui disent qu’on pourrait avoir une règle disant que les matchs ne commencent plus après une certaine heure. Mais je sais que c’est difficile à installer ici parce que les gens ne paient que pour la séance du soir. C’est une question complexe. Ce qui compte, c’est la santé et la sécurité des joueurs. Dans ce cas, il serait préférable pour le sport en général d’essayer d’éviter ce genre de matchs qui se terminent au bout d’un certain temps.
Novak Djokovic réagit à la polémique David Goffin.
