Le Graët tire sur son successeur Diallo et soutient son adversaire Samsonoff

Le Graët tire sur son successeur Diallo et soutient son adversaire Samsonoff
Le Graët tire sur son successeur Diallo et soutient son adversaire Samsonoff

Dans un entretien à L’Equipe, l’ancien président de la FFF se montre sans pitié avec celui qui l’a remplacé début 2023 à la tête de l’instance. Philippe Diallo brigue un second mandat à la fin de l’année, et il ne pourra pas compter sur le soutien de son prédécesseur.

Contraint de démissionner en février 2023 dans le cadre du rapport commandé par le ministère des Sports, Noël Le Graët a vu échouer les démarches judiciaires engagées à son encontre la semaine dernière. L’enquête pour harcèlement moral et sexuel qui visait l’ancien président de la Fédération française de football a été classée sans suite par la justice pour délit insuffisamment qualifié.

Se sentant libre de pouvoir s’exprimer, le « menhir » du football français démontre une nouvelle fois qu’il a du cuir épais et règle ses comptes dans un entretien accordé au quotidien. L’équipe. Impitoyable avec l’ancienne ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, Noël Le Graët se montre aussi féroce avec son successeur à la tête de la 3F, Philippe Diallo. Président par intérim à partir de février 2023, Philippe Diallo, alors vice-président, est finalement élu président le 10 juin 2023.

Le retour de l’oncle Gunslinger

Dans cette interview, Noël Le Graët s’attache à rabaisser celui qu’il estime être arrivé au sommet un peu par hasard, et qu’il ne doit ce destin qu’à un amas de circonstances favorables tombées du ciel. « Il devrait jouer au Loto, le dénigre Noël Le Graët, sans pitié avec son successeur. Il est viré du syndicat UCPF, ex-Foot Unis, j’ai une place libre, je me dis qu’il connaît le foot et nommé trésorier. Avec le départ de Brigitte Henriques du CNOSF, je l’ai promu vice-président.

Confortablement installé dans le fauteuil présidentiel, quoi qu’en pense son prédécesseur, Philippe Diallo brigue un second mandat. Diallo brigue un premier mandat de quatre ans lors du scrutin du 11 décembre. « Ah bon, je ne sais pas si c’est Aulas ou Diallo numéro 1, ironise Le Graët, considérant Philippe Diallo comme une marionnette. Je ne vois pas l’Aulas numéro 2 de Diallo. Ils vont peut-être changer d’ordre. » Face au président sortant, l’ancien directeur général de la Ligue de football amateur, Pierre Samsonoff a les faveurs de Noël Le Graët, qui le félicite dans les colonnes de L’Equipe : « C’est un bon candidat, meilleur que Diallo. Je vais le soutenir. Il fera un bon palmarès, il connaît bien le football amateur. Il est sérieux, intelligent et cultivé, ce n’est pas un farceur.

 
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