Narbonne a regardé l’USM dans les yeux

Narbonne a regardé l’USM dans les yeux
Narbonne a regardé l’USM dans les yeux

l’essentiel
Analyse. Les Narbonnais, au pack remodelé, ont livré une immense bataille et poussé, sans trembler, Montauban, équipe de Pro D2, dans ses retranchements.

Depuis le week-end dernier, l’incertitude planait sur la présence du pilier gauche Théo Castinel, victime d’une grosse béquille à l’entraînement. Une incertitude qui n’a fait que croître au fil de la semaine pour être confirmée, officiellement, deux heures avant le coup d’envoi. La veille, lors de l’installation, « Casti » boitait déjà bas. Julie Vila, la kinésithérapeute, a été très attentive, mais rien n’y fait. Il allait rater ce dernier match. Comme Dennis Visser, le puissant deuxième ligne de la MRC, est retourné en Afrique du Sud auprès de son père. Pour le Racing, une fois de plus, la chance n’a pas tourné du bon côté, privé de deux joueurs importants dans son cinq de pointe face aux Montalbanais au sein du peloton costaud, constitué en Pro D2. Lorsque ce massacre a été annoncé, beaucoup de gens n’y ont pas cru, pensant que, clairement, “Montauban allait rouler, pousser ce Racing usé vers le bas.”

On peut clairement l’écrire, Narbonne a déjoué tous les pronostics et répondu au défi physique imposé par les Montalbanais. Ces Audois ont déployé une énergie folle, dévorante et une solidarité à toute épreuve pour semer le doute sur une USM sous pression, malgré une saison qui a duré près d’un an. Une saison menée à plein régime, éprouvante et ô combien épuisante. Les trente premières minutes ? Il n’y avait que du orange et du noir, point final. Charles Malet, capitaine exemplaire de ce Racing, a la bonne métaphore : “Quand il y avait un Montalbanais, il avait deux Narbonnais sur lui, et les deux Narbonnais se relevaient plus vite que celui de Montauban”. Le Racing, par sa générosité sans faille, comme depuis le début de la saison, a bien failli envoyer les gars de Sapiac au purgatoire.

Non, le Racing n’a pas été écrasé, écrasé. Il a eu ses hauts et ses bas, certes, sa mêlée a également été malmenée, comme on le craignait, mais il n’a pas pris la foudre ni subi la puissance de son adversaire. Charles Malet : « Franchement, c’est vous, -, qui avez écrit qu’on nous promettait l’enfer. Nous étions sûrs de nous. Sûr de notre force. Alors oui, nous étions les petits et c’est légitime de le dire. Nous sommes tous des concurrents même si, en face, il n’y avait que des golgoths”. « Nous avons su répondre au défi physique, c’est sûr. Cette équipe a un cœur immense et même si nous avons vécu une saison difficile, ce groupe a toujours été là, uni. rend hommage à Brice Mach, l’entraîneur des attaquants « orange et noir ».

Pour rappel, le Racing alignait dimanche un pilier gauche de 20 ans, Benito Delacruz, un jeune espoir courageux qui attaque, qui apprend. Ce n’est pas tout. Narbonne a été contraint, suite au retrait de « Casti », de basculer Jamie Hagan, pilier droit de la formation, à gauche, et de faire entrer Livai Tikoipau, 22 ans, sur le banc. « Karma m’a poussé à embaucher des gars comme ça, qui n’ont pas lâché, qui ont tout donné. Ils ont un cœur immense », constate Brice Mach. Face à un pack de Pro D2, il lui aura donc manqué, peut-être dans le money-time, cette fraîcheur, cette sérénité qui fait tomber la pièce du bon côté. Jusqu’au bout, rien n’a été épargné dans ce Racing Club Narbonnais.

 
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