Les nouvelles ne sont jamais vraiment heureuses. Mais ici, il faut le dire, elle atteint des sommets.
Des élections américaines polarisantes, des inondations historiques en Espagne, des guerres enlisées en Ukraine et au Moyen-Orient, un parlement fédéral corrompu et des disputes sur l’immigration. Pour équilibrer un peu les choses, jetons un coup d’œil à quelques entreprises qui fonctionnent.
Tous unis pour la Victoire !
Le meilleur remède à la morosité est souvent un événement sportif fédérateur. Avez-vous vos billets pour le match de hockey féminin du 19 janvier au Centre Vidéotron ? Je fais! Et je m’estime très chanceux de les avoir achetés tôt, car c’est en route vers un amphithéâtre plein à craquer.
J’ai vraiment hâte de participer à ce premier duel au Québec entre La Victoire de Montréal et La Charge d’Ottawa. L’enthousiasme des partisans (et des supporters!) reflète l’intérêt pour le hockey féminin, qui est en hausse après une première saison convaincante pour l’équipe de Marie-Philip Poulin et Ann-Renée Desbiens.
D’autant que, comme l’écrivait mercredi son collègue Mikaël Lalancette, la réponse du public québécois le 19 janvier guidera Quebecor dans sa décision de soumettre ou non une candidature pour une équipe d’expansion de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) au Québec.
Le FEQ, le meilleur au Québec
Une autre bonne nouvelle pour la capitale n’a peut-être pas fait les manchettes, mais la semaine dernière, le Festival d’été de Québec a été sacré grand événement de l’année au Gala de l’industrie cinématographique québécoise. ADISQ dont le gala principal a lieu le dimanche soir.
Chez BLEUFEU, nous jubilions à juste titre.
« Ce prix démontre l’engagement et la passion de tous ceux qui travaillent sans relâche pour offrir aux festivaliers une expérience unique et inoubliable », a déclaré Nicolas Racine, président-directeur général.
Cela place la barre haute pour l’été prochain. Le festivalier compulsif qui est en moi l’attend déjà avec impatience.
Un futur musée entre de bonnes mains
Sur la scène provinciale, il faut aussi souligner la nomination réussie de l’ancien maire de Gatineau, auteur et analyste Maxime Pedneaud-Jobin comme premier directeur général du futur Musée national de l’histoire du Québec. L’ouverture de ce musée est prévue au printemps 2026 dans le pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec.
Respecté, nuancé, M. Pedneaud-Jobin saura sans doute bien s’entourer pour lancer cette nouvelle institution. «Cela ne fait absolument pas de moi un historien», a déclaré M. Pedneaud-Jobin à Olivier Bossé quelques heures après sa nomination par le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe.
Il faut dire que le gouvernement caquiste avait bien besoin d’une nomination qui susciterait des appuis pour ce projet qui a survécu à l’échec des Espaces Bleus, un projet de 17 musées régionaux et d’une société mère au Québec.
L’annonce de ce réseau en juin 2021 avait été mal ficelée et la CAQ l’a finalement abandonné après une explosion des coûts. Le futur musée a également fait l’objet de critiques quant au choix de parler d’histoire depuis Champlain. L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) souhaite que le musée laisse une place à l’histoire des Premières Nations.
Reste à savoir si le travail de Maxime Pedneaud-Jobin sera à la hauteur du bon accueil réservé à sa nomination.
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