Joshua Roy vit une situation difficile à comprendre pour les partisans du Canadien de Montréal.
Alors qu’il devrait logiquement être dans la LNH et empocher un salaire de 835 000 $, le voilà coincé à Laval avec un revenu de seulement 80 000 $ par année.
La différence est vertigineuse : plus de 10 fois son salaire s’il accède à la cour des grands. Certes, il a reçu une prime de 85 000 $ en début de saison, mais cela n’efface pas l’injustice qui semble s’abattre sur ce joueur talentueux, prêt à tout pour prouver qu’il mérite sa place dans la LNH.
Roy est un joueur de la LNH, mais il est traité comme un espoir de deuxième rang.
Pendant ce temps, Alex Newhook, le « plombier de luxe » inutile, gagne un salaire de 2,9 millions de dollars.
Ce dernier pourrait apporter un véritable coup de pouce offensif à l’équipe, et pourtant, il demeure sur le banc de Laval. Il est frustrant de voir un Québécois talentueux subir une telle « punition financière ».
Si on compare, un autre Québécois, Mathieu Phaneuf, consultant senior chez Walmart, gagne un salaire annuel de 270 000 $ simplement grâce à ses compétences en français, selon les informations du Journal de Montréal.
Originaire de Magog, Phaneuf, basé au siège social de Walmart en Arkansas, mène une vie confortable, en partie à cause de la rareté des talents bilingues.
“Ils avaient du mal à embaucher des gens qui parlaient français et voulaient s’installer en Arkansas” dit le Québécois qui a les poches bien garnies pour un talent linguistique qu’il possède en tant que Québécois parfaitement bilingue.
Phaneuf est un bel exemple de réussite internationale, mais cela souligne encore davantage l’injustice de la situation de Joshua Roy, qui devrait pouvoir profiter pleinement de ses talents ici, dans son domaine de prédilection, au sein de la LNH.
Il aurait sa place demain matin dans le top 6 du CH. C’est comme si chez Walmart, on prenait un anglophone au lieu d’un francophone pour parler français.
Au CH, on préfère les plombiers à un gars talentueux.
L’histoire de Roy est celle d’un Québécois dévoué, coincé dans une situation où ses efforts ne semblent pas récompensés, tandis que d’autres, moins talentueux ou moins utiles au Canadien, prospèrent avec des salaires qui ne justifient en rien leur performance. ,
Il est temps que cette situation change, car un joueur comme Roy mérite de montrer tout son potentiel au plus haut niveau et de bénéficier du salaire qui va avec.
Le message que le Canadien semble envoyer à Joshua Roy est clair : il doit devenir plus sérieux hors de la glace s’il souhaite accéder aux privilèges de la LNH.
Pour Kent Hughes et la direction du CH, cette sanction financière serait une manière de responsabiliser le jeune joueur, de lui faire comprendre que ses choix de vie ont des répercussions directes sur sa carrière et, par extension, sur son portefeuille.
En ne le rappelant pas, même s’il est techniquement prêt pour la grande ligue, l’organisation veut encourager Roy à adopter un comportement impeccable.
Autrement dit, ils utilisent l’argent pour influencer ses habitudes et renforcer sa discipline hors glace.
Cette méthode efficace est-elle humaine ?
Dans une ligue aussi compétitive, la pression est déjà immense pour les jeunes joueurs, et ajouter une « sanction » financière pourrait être considérée comme une approche dure, voire cruelle.
Est-il vraiment juste de priver un joueur de sa juste rémunération pour des aspects qui pourraient autrement être corrigés ?
Certains diront que c’est une technique qui oblige les jeunes talents à mûrir rapidement. D’autres croiront que Roy mérite plus de conseils et de soutien, plutôt qu’une sanction qui, à long terme, pourrait affecter sa motivation et sa confiance.
La question demeure : cette stratégie de Kent Hughes est-elle vraiment dans le meilleur intérêt de Roy ?
Le Canadien prend-il le risque de briser l’élan d’un talent exceptionnel en appliquant une discipline aussi rigide ?
L’avenir de Roy est-il à Montréal?
Tant de questions et si peu de réponses. En attendant, il continuera à empocher ses 80 000 $… alors qu’il devrait empocher 835 000 $…
Il doit avoir un chagrin d’amour…