Johann Zarco a terminé 11e au Grand Prix de Malaisie après avoir longtemps lutté pour le top 10. Le Français tire un bilan positif de la tournée outre-mer et se réjouit de pouvoir désormais se battre constamment avec les autres constructeurs, à l’exception de Ducati.
L’éreintante course de Sepang : « Mieux géré qu’hier, un peu plus de contrôle. C’était nécessaire parce que c’était dur à la fin, j’avais très chaud, sans doute aussi une petite augmentation de stress car le pneu se détériore, tu sens que tu ne peux plus rien faire sur la moto, tu ralentis mais tu penses que tu’ je perds du temps. Et en fait, tout le monde baissait en termes de temps. Difficile à la fin mais un début correct. J’étais content d’avoir ce contrôle après 2-3 tours, voyant que le rythme est correct. Je n’en avais plus pour coller aux autres, mais plus personne ne me dépassait. Ce n’était pas mal. »
« À un moment donné, je me suis dit qu’il fallait faire une pause avec Bezzecchi pour revenir à Viñales et Rins. Finalement, quand j’ai essayé que le pneu se détériore, je n’ai pas pu rattraper Rins, j’ai fait une petite erreur, Bezzecchi s’est rapproché, une petite bagarre, et quand je me suis écarté quand il a dépassé Augusto (Fernandez) m’a aussi dépassé. Je voulais les suivre mais j’ai eu un problème de pneu. Heureux, difficile de faire mieux car il y a eu de la gestion, de la rapidité, pas d’erreurs. C’est à peu près là où nous devrions être. »
Les résultats de la tournée à l’étranger : « Très positif, super content. Je l’ai annoncé, il y a des moyens de faire de bonnes choses à l’étranger et cela a validé le travail de Honda. Nous avons franchi une étape importante. On aimerait mieux mais quand on pense qu’en début d’année, j’ai eu du mal à être 19ème et on a fini à 40 secondes des premiers. Là on prend un coup, on a 27 secondes de retard, mais on est en bagarre avec les autres motos, ce qui n’était pas possible en début d’année. Un pas du passé. L’objectif du top 10 en début d’année est réalisable, cela devient réalisable, on peut l’annoncer et c’est très positif. »
Les prochains axes de travail : « Il y aura une autre étape en aéro, nous ne sommes pas à notre meilleur. Il faudra ensuite voir s’il est nécessaire de rééquilibrer le vélo pour gagner du temps au freinage ; même si la Ducati est forte en accélération, c’est au freinage qu’elle fait le plus de différence. C’est l’idée à avoir pour les mois à venir. Une façon de mieux ralentir, peut-être de mieux utiliser l’arrière. Leur vélo semble avoir plus de poids à l’arrière, ce qui est mieux. C’est surtout Ducati, car même KTM a des difficultés là-bas. »
Le dernier Grand Prix de Barcelone : « En mai, il faisait chaud, et l’asphalte chaud fait une grande différence, tout le monde se bat. Ce sera une piste sur laquelle nous avons déjà roulé. Voyons si nous montons au classement et si nous nous retrouvons dans le top 10. C’est un moindre mal d’aller à Barcelone. C’est le plus logique. »
Les tests de pré-saison 2025 également à Barcelone : « En Espagne, le temps peut être très beau, nous sommes dans une période où il fera frais mais nous pouvons avoir une journée ensoleillée, donc de bonnes températures. Il faudra aussi voir ce que Michelin apporte en pneumatiques, aurons-nous le même choix que durant l’été ou au moins une montée en puissance aux avant-postes. »