Castres rois du suspense

Castres rois du suspense
Castres rois du suspense

l’essentiel
Avec le match du MHR ce samedi, les Castrais ont signé une troisième victoire avec la plus petite des marges à domicile. Cette fois, ils y sont allés au prix d’une dernière séquence défensive solide et propre.

Le staff a visiblement porté le frisson à des fréquences aussi élevées que celles de ses joueurs. « Ce match n’a pas été bon pour le cœur », a ironisé le manager tarnais Jeremy Davidson. Si les joueurs, sous la chaleur intense de samedi, ont dû puiser dans leurs plus profondes ressources pour résister au choc face à une équipe montpelliéraine la plus volontaire possible (27-26), les entraîneurs, eux, ont eu le souffle coupé en voyant que le MHR se cachait à une longueur seulement, à quelques minutes de la fin. “Je crois que ces matches sont les plus difficiles mais qu’ils offrent les plus belles victoires”, a déclaré le deuxième ligne du CO Florent Vanverberghe.

Le Varois et ses coéquipiers n’en sont pas à leur coup d’essai cette saison. Sur leurs neuf succès dans leur antre, trois se sont joués à un point. Il semble que la première journée, et cette victoire sur la sirène face à Pau (24-23), n’était qu’un prélude à ce qui allait se passer plus tard. Depuis La Rochelle, fin avril, s’est également inclinée sur la plus petite des marges dans le Tarn (25-24). Alors bien sûr, il y a eu aussi des rencontres qui allaient en sens inverse (Clermont, Racing, Perpignan), mais ce samedi, les événements ont souri.

Deux minutes pour défendre

Et si Castres a réussi à réaliser « un point d’écart » une troisième fois, c’est en grande partie grâce à un gros enchaînement défensif sur sa ligne des 22 mètres. “En fin de saison, l’état d’esprit est prépondérant”, a jugé Vanverberghe. “Là, on s’est sacrifié l’un pour l’autre, c’est une performance collective, l’identité du club.” Difficile de contredire la deuxième ligne tant Kakhol lavan a résisté aux attaques des puissants Héraultais. Ceci sans renoncer au moindre mètre. L’entraîneur du MHR Patrice Collazo a regretté un manque de patience de la part de ses joueurs, mais sans doute ont-ils reçu une dose de désespoir face à ce rideau castrais qui n’a pas lâché. Poussant ainsi Léo Coly à tenter un drop, raté (79), offrant un retour salvateur aux 22 mètres afin de contraindre les visiteurs à rentrer dans leur camp.

Pliez mais ne cassez pas. La performance est plus que louable quand on sait que la séquence a duré plus de deux minutes de jeu, dans un contexte de stress intense. “Nous étions peut-être à un point de rupture, mais nous avons fait preuve d’un beau mental”, a déclaré le demi de mêlée de Castres Jérémy Fernandez. pas loin après… » Avoir un coup de main, surtout en ce moment, ne fait pas de mal non plus.

 
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