Vainqueurs à domicile contre Aston Villa (2-0) ce jeudi en demi-finale retour de la Ligue Europa Conférence, les Grecs de l’Olympiakos ont confirmé leur avantage pris à l’aller (2-4) en Angleterre pour rejoindre la finale. Ils défieront les Italiens de la Fiorentina en finale le 29 mai sur la pelouse de l’AEK Athènes.
Les supporters de l’Olympiakos en rêvaient, leurs joueurs l’ont fait. Le 29 mai, le club du Pirée disputera la finale de la Ligue Europa Conférence dans le pays, sur la pelouse de son rival de l’AEK Athènes. Un joli symbole pour les coéquipiers de Konstantinos Fortounis, qui n’ont laissé aucune chance à Aston Villa lors des demi-finales de C4.
El-Kaabi éteint les espoirs d’Emery et d’Aston Villa
Clairement vainqueurs à l’aller en Angleterre (2-4) étant particulièrement réalistes, les Grecs ont appliqué la même recette ce jeudi à domicile pour dominer les 4es de Premier League (2-0). Auteur d’un triplé il y a une semaine, le Marocain Ayoub El-Kaabi n’a pas tardé à s’illustrer en reprenant un centre de Quini du droit à la 10e minute (1-0, 10e). Dès lors, les joueurs de José Luis Mendilibar reculaient de plus en plus, créant un bloc bas très compliqué à contourner pour les Anglais. Avec 25% de possession à la pause, le scénario attaque-défense était établi. Mais les hommes d’Unai Emery n’ont jamais su faire trop douter leurs adversaires, confirmant leur mauvaise forme actuelle (une victoire, un nul et trois défaites lors des cinq derniers matches, toutes compétitions confondues).
En fin de match, sur une relance parfaite du gardien Tzolakis sur la défense anglaise, El-Kaabi se dirigeait vers le but pour éteindre définitivement tout espoir de révolte (2-0, 80e). Avec cinq buts en deux matches, il ne faut pas chercher bien loin le héros grec de la qualification…
A Athènes le 29 mai, l’Olympiakos voudra profiter de l’avantage local pour éteindre les espoirs des Italiens de la Fiorentina, vainqueurs de Bruges mercredi. Finalistes malheureux la saison dernière, battus par West Ham (2-1), nul doute que les Grecs signeraient à deux mains pour une telle conclusion avec, à l’enjeu, le premier titre européen de l’histoire du club du Pirée.
