plus de 16 000 supporters pour un match historique

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« Allez, les Jaunes ! » », a crié à l’unisson le stade de la Beaujoire. Ce samedi 12 octobre 2024, l’antre du FCN, a été le théâtre de l’opposition entre l’équipe féminine du FC Nantes et celle du Paris-Saint-Germain pour la 4ème journée d’Arkema Premier League.

Les Canaris ont perdu 1-0 contre le PSG. Ce rendez-vous était aussi le premier à la Beaujoire dans l’histoire de la section féminine, créée en 2012.

Les supporters ont répondu par un afflux de 16 847 spectateurs. Ambiance.

Une foule historique

“C’est magnifique, c’est incroyable d’être avec 16 000 personnes”, a réagi Nicolas Chabot, entraîneur du FC Nantes, en conférence de presse.

Un engouement que l’on pouvait ressentir 1h15 avant le coup d’envoi alors que nous attendions devant les portes pour entrer dans le stade.

Dans la file d’attente, on croise des joueuses du Groupe féminin Segré-Le Lion-Candé (Maine-et-Loire) impatientes de soutenir les Nantaises. Le club a été invité par la Ligue de Football des Pays de la Loire.

« Après leur ascension, on s’est dit que ça serait sympa de voir comment ils jouent », racontent Xavier et Aurélien, habitués de la Beaujoire qui découvraient l’équipe féminine du FCN.

« C’est la première fois qu’on va voir les filles », expliquent les joueurs du Maine-et-Loire. « Ils sont aussi venus voir les joueurs de l’équipe de France qui jouent au PSG, explique Hugo, leur éducateur.

“Cela valorise ce qu’ils font”

Près de l’enceinte, on croise Laurine et Maëlle, fidèles supportrices des coéquipières de Manon Uffren. « On a l’habitude de les voir chez Marcel Saupin, le fait qu’ils jouent à la Beaujoire donne une autre dimension, confie Maëlle.

« C’est historique, ça met en valeur ce qu’ils font », ajoute Laurine.

Tout au long de la rencontre, les supporters se sont fait entendre. Ce samedi c’est Brigade Fun habitué du stade Marcel Saupin, qui animait les tribunes. Vague, « celui qui ne saute pas n’est pas Nantais », les supporters ont fait le spectacle en tribunes.

« C’était incroyable de jouer à la Beaujoire, le public était parfait du début à la fin. Cela restera un de mes meilleurs souvenirs de mes années de football», a souri Camille Robillard, en zone mixte. Un rêve d’enfant pour le numéro 10 nantais.

Quand j’avais 9 ans, je venais voir les matchs à la Beaujoire. Dix ans après, c’est incroyable de jouer dans ce stade.

Un match référence sur le plan sportif mais aussi charnière pour l’histoire de la section féminine du FC Nantes selon Nicolas Chabot. « La façon dont notre projet a été défendu et la façon dont nous avons joué, c’était peut-être pour amener du monde au stade. »

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