Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 10 octobre 2024 à 22h40
Les quelques supporters français ayant réussi à faire le déplacement à Budapest ont fait entendre leur voix jeudi soir.
Israël – France est le premier match de la nouvelle ère post-Antoine Griezmann pour les Bleus. C’est aussi le septième match sans lui, seulement, depuis dix ans, preuve de l’incroyable longévité et empreinte laissée par l’ancien vice-capitaine sur la sélection – 137 sélections donc, sur 144 possibles, soit 95 % de présences. Les supporters, bien sûr, n’ont pas oublié celui qui a toujours fait l’effort de venir les saluer aux quatre coins du monde, c’est pourquoi ils ont scandé son nom jeudi à Budapest dès les premières minutes de ce match sur terrain neutre de la Ligue des Champions. Nations.
Konaté : “Il méritait des adieux extraordinaires (…) Je me suis dit que non, ce n’était pas possible”
Ce n’est sans doute pas la dernière fois pour celui qui était même le seul à aller à la rencontre des supporters après France – Italie au Parc (1-3), qui restera comme la dernière titularisation de « Grizou » en bleu et demande des questions sur ce qu’il avait en tête à ce moment-là. Sans doute savait-il déjà, au fond, que la décision était proche…
Outre la véritable déclaration d’amour d’un Didier Deschamps touché, au moment de communiquer sa liste la semaine dernière, Ibrahima Konaté a également honoré son leader mardi : « Il était l’exemple type, ça m’attriste. Il aurait voulu le brassard, il était un peu triste le jour de l’annonce, mais le soir même il était partant. Je ne comprends pas les journalistes qui disaient qu’il était triste, il n’a jamais été devant nous. , il a appelé Kylian Mbappé capitaine. Il méritait des adieux extraordinaires et je ne sais pas s’il prépare quelque chose pour la suite, ou s’il veut revenir… Tout le monde aurait préféré le savoir lors du dernier rassemblement pour un au. revoir digne de ce nom je n’ai même pas commenté sur ses réseaux, je me suis dit que non, ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas finir comme ça.
