« Le mobilier du village olympique représente 1 à 2 ans de don pour Emmaüs »

« Le mobilier du village olympique représente 1 à 2 ans de don pour Emmaüs »
« Le mobilier du village olympique représente 1 à 2 ans de don pour Emmaüs »

Depuis plusieurs jours, la branche économie sociale et solidaire d’Emmaüs a un défi de taille : récupérer le mobilier du village olympique de Paris 2024.

Sylvia Amicone reçoit cette semaine dans « Positive Impact » Gwendoline Lafarge, responsable du projet JO pour l’association caritative.

Elle parle de cette mission et explique comment l’association est organisée.

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Impact positif

54 000 meubles, 9 000 matelas et 11 000 oreillers. Durant plusieurs semaines, le village olympique et le village des médias ont accueilli des milliers d’athlètes et de journalistes. Il faut maintenant tout vider. L’association Emmaüs, qui soutient les personnes en grande précarité, récupère l’ensemble de ce mobilier. Objectif, donner une seconde vie à tous les meubles utilisés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Gwendoline Lafarge, chef de projet Jeux Olympiques pour Emmaüs Défi, parle de ce défi dans le podcast de ceux qui ont un impact positif sur la société et le monde, à écouter ci-dessus. L’émission est diffusée tous les samedis après-midi sur LCI, chaîne 26 de la TNT. « C’est une vraie volonté de la part de l’organisation des Jeux de Paris 2024 de donner un impact positif au mobilier. Ils ont demandé aux fournisseurs des Jeux Olympiques de trouver une solution de réutilisation des produits mis à disposition des athlètes. notre histoire et notre expertise en récupération de meubles, nous avons été choisis. Mais nous avons dû sensibiliser des fournisseurs internationaux qui ne nous connaissent pas.rapporte Gwendoline Lafarge.

Ce « opportunité exceptionnelle » devient « un énorme défi logistique ». Gwendoline Lafarge pilote ce dispositif particulier avec un véritable travail à la chaîne impliquant près de 800 manutentionnaires mobilisés pour l’occasion. La fondation CMA CGM se charge du transport et du stockage de l’ensemble du matériel. Elle a mis à disposition près de 420 camions.

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Des meubles de champion pour quelques dizaines d’euros

La banque solidaire matériel Emmaüs redistribue ensuite ces meubles et autres matelas. Deux solutions : ils les donnent à des familles de la rue qui accèdent pour la première fois à un logement permanent, ou bien ils les revendent dans l’un des 112 centres Emmaüs répartis dans toute la France. Une aubaine, reconnaît Gwendoline Lafarge : « D’habitude, les matelas sont de plus en plus difficiles à trouver et il nous est impossible de satisfaire tous les bénéficiaires. Les entreprises optimisent leurs stocks et les particuliers revalorisent leurs meubles sur le marché secondaire. Là, ce mobilier de village JO représente 1 à 2 ans de don.»

Le responsable de la banque solidaire Emmaüs estime que près de 4 000 foyers devraient en bénéficier. Pour un lit par exemple, il faut compter un “une trentaine d’euros, une table autour de 12 ou 15 euros, un fauteuil une vingtaine”, explique Gwendoline Lafarge. Il s’agit de « produits de qualité qui ont été pensés, créés pour l’événement et utilisés par les sportifs. Avec donc une ergonomie très développée», se réjouit le responsable de l’association. Ainsi, les 273 salariés en réinsertion chez Emmaüs n’ont pas à trier ni à rééduquer : “Ces produits olympiques sont quasiment neufs”ajoute Gwendoline Lafarge. Elle invite les curieux à visiter les espaces de vente. Elle souligne le côté symbolique du mobilier et prédit des surprises : « Il y a un morceau d’histoire et une forme de nostalgie. Ce sont des biens utiles pour équiper notre logement. En plus du mobilier, nous possédons quelque 4 000 objets trouvés laissés par les athlètes dans le village olympique.» De quoi dénicher des trésors ayant appartenu aux stars !


Geoffroy LOPES

 
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