Le parquet de Mendoza, en Argentine, s’est prononcé vendredi en faveur du non-lieu des poursuites engagées contre les deux rugbymen français accusés de viol.
Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été libérés et autorisés à rentrer en France début septembre.
Vers un épilogue dans l’affaire Jegou-Auradou ? Le parquet de Mendoza, en Argentine, a prononcé ce vendredi un non-lieu en faveur des deux rugbymen français accusés de viol. “La défense a demandé le non-lieu devant l’accusation, et l’accusation soutient le non-lieu et demande une audience avec le juge”Martin Ahumada, porte-parole du parquet de Mendoza (ouest), a déclaré à l’AFP.
Début septembre, Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen pour viol collectif aggravé après des accusations portées par une plaignante en Argentine, ont été libérés et autorisés à rentrer en France. L’avocat des deux sportifs de 21 ans, Antoine Vey, a estimé que “Tous les éléments objectifs recueillis dans l’enquête n’établissent aucune trace de culpabilité”.
-
Lire aussi
VIDÉO – Affaire Jegou-Auradou : « Justice peut encore être rendue », confie leur accusatrice à TF1/LCI
Le licenciement examiné le 18 octobre
Le non-lieu sera examiné lors d’une audience à huis clos fixée au 18 octobre par le juge en charge du dossier, a indiqué le parquet argentin.
Hugo Auradou et Oscar Jegou, tous deux âgés de 21 ans, sont inculpés pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel à Mendoza, où le XV de France venait de disputer un match test contre l’Argentine. Les deux joueurs soutiennent depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée dans une discothèque, étaient consensuelles. Et ils nient toute violence, alors que l’avocat du plaignant a évoqué « des violences terribles »qui a vu son client « sauvagement battu ».
Hugo Auradou doit retrouver la compétition ce samedi en Top 14 où il devrait débuter avec son club palois en déplacement à Perpignan.
