Fannie Estivals, l’Albigeoise qui se dirige vers les mondes gravel

Fannie Estivals, l’Albigeoise qui se dirige vers les mondes gravel
Fannie Estivals, l’Albigeoise qui se dirige vers les mondes gravel

l’essentiel
L’Albigeoise Fannie Estivals, 22 ans, participe ce week-end aux championnats du monde de gravel, cette discipline à mi-chemin entre le VTT et le cyclisme sur route. Petite particularité : elle a commencé le vélo… il y a un an !

Cela fait à peine un an qu’elle fait du vélo et elle a déjà les championnats du monde en ligne de mire. Fannie Estivals est ce qu’on appelle une jeune prodige. Samedi, elle sera alignée au départ de la course sur terre, qui démarre de Halle et se termine à Louvain en Belgique (137 km).

Gravel est le nom moderne donné à la discipline à mi-chemin entre le cyclisme sur route et le VTT. Une forme de cyclisme, très populaire aujourd’hui, qui mélange des passages sur route ainsi que sur sentiers, pistes et chemins.

Fannie Estivals fait partie de l’équipe albigeoise Eurinvest by Albi Vélo Sport, dirigée par Claudia Carceroni-Gilles et qui concourt en division National. « Je viens du tennis… mais j’en avais marre, raconte Fannie. Je faisais du vélo avec mon père le dimanche et un jour j’ai vu une annonce de Claudia qui cherchait des coureurs… Je me suis dit pourquoi pas et je me suis lancé !

« Lourd » dans sa catégorie

En un an de pratique, Fannie réalise deux top 10 sur des courses nationales et termine vice-championne d’Occitanie. Par curiosité, elle s’est inscrite à une manche de la coupe du monde terre qui s’est déroulée à Millau, dans l’Aveyron. Après une course de 145 km, elle termine… 3ème ! Rebelote quelques mois plus tard où elle termine à nouveau 3ème.

«C’est comme ça que je me suis qualifiée pour les championnats du monde», explique-t-elle. « Je me suis laissé tenter et surtout emporter ! C’était une découverte. Pour la course de samedi, mon objectif est de prendre du plaisir et surtout de ne pas avoir de problèmes mécaniques.

Fannie concourra pour le fameux maillot arc-en-ciel dans la catégorie 19-34 ans. Et en face, il y a du beau monde : Lotte Kopecky, double championne du monde sur route, Puck Pieterse (championne du monde de VTT), Marianne Vos, Silvia Persico… sans oublier « son modèle », la championne olympique de VTT Pauline Ferrand-Prévot .

Pilote de montgolfière dans la vie

« Dans ma catégorie, nous sommes environ 80, souligne Fannie Estivals. Au total, pour ces championnats du monde, on compte 2 600 participants toutes catégories confondues. Les Belges sont très forts… Honnêtement, je vais voir ! Ma sœur sera présente sur l’épreuve pour faire le plein et le lendemain, dimanche, j’ai un ami qui court dans la course masculine.

Le tour de force du gravel, c’est d’avoir réuni professionnels et amateurs dans un championnat du monde. « On y retourne lundi, on va vivre l’expérience à fond, sans pression », ajoute Fannie.

Celui, qui dans la vie est pilote de montgolfière, s’entraîne 5 à 6 fois par semaine. « Il y a quelques similitudes entre faire du vélo et piloter une montgolfière… Il faut être concentré et discipliné dans son travail. Il n’y a pas beaucoup de marge d’erreur… Enfin, surtout dans les airs », plaisante-t-il. -Elle.

Venez ce samedi dans les forêts brabançonnes pour voir si Fannie s’envolera vers le maillot arc-en-ciel.

 
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