– La combinaison d’Anne Hidalgo au Musée Olympique de Lausanne
Le maillot de bain qu’a porté la maire de Paris avant les JO de Paris cet été entre dans la postérité.
Publié aujourd’hui à 10h03
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Anne Hidalgo avait promis qu’elle nagerait dans la Seine avant les JO. Et elle l’a fait. En 1990, le souhait de Jacques Chirac, alors maire de Paris, de restituer la Seine aux Parisiens, se réalise enfin et le Musée olympique de Lausanne compte bien ne pas se laisser oublier dans l’opération.
“Je suis très honoré de remettre, à la demande du Musée Olympique, le costume que je portais lors de ma première baignade dans la Seine. Cette mémoire à part qui marque l’aboutissement de tant d’années de travail, je suis fière qu’elle puisse intégrer symboliquement les collections du Musée Olympique de Lausanne», a communiqué Anne Hidalgo. « De la cérémonie d’ouverture aux épreuves de triathlon, la Seine a été au cœur des Jeux de Paris 2024. Et ce n’est pas anodin puisque ce sont les Jeux qui ont permis à notre rivière, véritable poumon vert, d’être à nouveau baignable. «C’est un témoignage de ce que les Jeux peuvent laisser en héritage», explique-t-elle.
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On se souvient des polémiques suite aux cas d’athlètes souffrant de gastro après une compétition dans la Seine cet été. Entre autres, le triathlète vaudois Adrien Briffod a dû déclarer forfait pour l’épreuve du relais mixte début août suite à une infection gastro-intestinale suite aux épreuves individuelles. Comme pour d’autres nageurs atteints de la même maladie, l’attention s’est portée sur la qualité de l’eau, sans que le lien puisse être attesté.
La Seine pour les Parisiens en 2025
La France a injecté 1,4 milliard d’euros depuis 2016 pour rendre baignables la Seine et son principal affluent, la Marne. Modernisation des stations d’épuration, raccordement des barges au réseau d’égouts, collecte des déchets plastiques… Le plan s’est également traduit par cinq travaux majeurs, dont un bassin de rétention des eaux pluviales et des eaux usées à proximité de la gare. Austerlitz, véritable cathédrale souterraine creusée en plein centre de Paris.
Ce bassin a fonctionné à deux reprises lors des tempêtes de juin et juillet. Il a évité 40 000 puis 15 000 m³ de déversements dans la Seine « qui auraient été délétères pour la qualité de l’eau pendant plusieurs jours », a salué Samuel Colin-Canivez, responsable des grands travaux du réseau d’assainissement, avant la cérémonie olympique.
En cas de précipitations intenses, des eaux non traitées peuvent se déverser dans la rivière, un phénomène que visent à prévenir les ouvrages de rétention inaugurés juste avant les Jeux.
A partir de l’été 2025, tous les Parisiens devront pouvoir se baigner.
AFP/MCO
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