Après une année difficile, Kalenga Muganda a retrouvé le sourire, soutenu par sa mère, une amie qui ne l’a jamais abandonné et l’équipe médicale du et Or.

Après une année difficile, Kalenga Muganda a retrouvé le sourire, soutenu par sa mère, une amie qui ne l’a jamais abandonné et l’équipe médicale du et Or.
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Dans la meilleure forme physique depuis son retour au Québec en 2022, le porteur de ballon Kalenga Muganda a surtout retrouvé le sourire après une année très difficile.

Souffrant d’une commotion cérébrale lors du camp d’entraînement et aux prises avec des problèmes de santé mentale, le porteur de ballon du et Or de l’Université Laval a été limité à un seul match en 2023.

«Ce fut une année vraiment difficile, pleine de défis et de rebondissements», a résumé Muganda, revenu au Québec après une saison dans un Junior College américain pour des raisons similaires. J’étais isolé et je faisais mon propre truc. Ces moments difficiles m’ont appris la valeur de la cohérence. Je m’occupe désormais de mes affaires et tout va bien.

Muganda a profité de l’aide de plusieurs personnes pour retrouver le sourire. « Il est facile de dire qu’il faut demander de l’aide, mais il faut le faire et écouter », a-t-il déclaré. Je suis reconnaissant envers ma famille, l’équipe médicale du Rouge et Or, mes amis et Dieu. Je suis bien soutenu. Maintenant, si j’ai un problème, j’appelle. Vous devez utiliser l’aide à bon escient et parler à des personnes en qui vous avez confiance. Cela semblait pire qu’il ne l’était en réalité, mais je n’avais pas de bonnes habitudes de vie. Parce que mon humeur est contagieuse, je me sentais mal pour les gens que j’aime et qui m’entourent. Après avoir compressé le tout dans une boite, il faut l’ouvrir car il n’y a plus de place. Cette épreuve m’a permis de grandir.

Un ami qui a joué un rôle déterminant

Coéquipier de Muganda avec le Blizzard du Séminaire Saint-François avec qui il a remporté un Bol d’Or et pendant deux ans avec le Rouge et Or, le demi de coin Anton Haie a offert un soutien indéfectible à son ami.

«Il y a quelques mois, nous sommes allés courir ensemble dans le Vieux-Québec et cette journée m’a aidé», a-t-il expliqué. J’ai commencé à aller mieux à partir de ce moment-là. Anton a toujours été là pour moi depuis nos années chez SSF et il a joué un rôle vraiment important.

“Anton aurait pu se détourner de moi, mais il était toujours là”, a ajouté Muganda. Notre amitié est toujours restée forte même si nous avons été séparés lorsque j’étais aux États-Unis. Chaque année, nous nous retrouvons chez lui pour la soirée du Super Bowl.

Si Haie a été d’une grande aide, il en va de même pour la mère de Muganda, qui a quitté le Congo pour offrir une vie meilleure à sa famille. “Ma mère est mon pilier”, a-t-il résumé. Elle me sert d’inspiration. Elle a surmonté de nombreux problèmes. Elle a quitté son pays d’origine pour se retrouver dans un nouveau système scolaire où son diplôme d’infirmière n’était pas reconnu. C’est une figure respectée de la communauté congolaise du Québec et elle contribue à l’intégration des nouveaux arrivants.

“Parce qu’elle voulait offrir une vie meilleure à sa famille, elle est exigeante envers moi et elle s’assure que je suis sérieux dans mes affaires”, a ajouté Muganda. Elle est très fière que je fasse mieux.

Un planning chargé

S’il s’était isolé l’année dernière, Kalenga Muganda est désormais tout excité.

En plus de sa formation avec le Rouge et Or de l’Université Laval, il apprend la boxe sous la supervision de l’ancien champion canadien des poids lourds Éric Martel-Bahoéli; il participe à deux séances de yoga par semaine ; il a lancé le programme sportif BOmayé avec son frère Iraghi qui porte les couleurs des Carabins de l’Université de Montréal; il aide le personnel d’entraîneurs de l’équipe jeunesse du Blizzard au Séminaire Saint-François; et il est étudiant à temps plein. Il conduit également son jeune frère au terminus d’autobus tous les matins pour qu’il se rende au Séminaire Saint-François où il porte également les couleurs du Blizzard.

« Les entraîneurs du Rouge et Or m’ont dit d’être prudent et de ne pas en faire trop car cela pouvait être dangereux », a-t-il souligné, conscient de son horaire très chargé. Je sprinte partout. L’important est de bien gérer mon temps. Le yoga me permet de me détendre et la boxe m’a permis de perdre du poids. J’ai retrouvé ma forme de plage.

Muganda se dit conscient qu’il doit être aux aguets. « Je suis mieux équipé pour traverser les moments difficiles qui peuvent survenir. Dans la vie, il faut apprendre à gérer les hauts et les bas. Si j’ai besoin d’aide, il y a des professionnels là-bas.

Le porteur de ballon est très fier du programme BOmayé qui s’adresse aux jeunes athlètes de cultures différentes. En dialecte lingala, cette expression signifie Tue-le. C’est ce qu’on scandait pour encourager Mohamed Ali lors du « Rumble in the jungle » contre le champion des poids lourds Georges Foreman présenté à Kinshasa en République du Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo), le 24 octobre 1974 devant 100 000 personnes. .

Les jeunes du programme participent à des tournois de touch football 7 contre 7 et se préparent aux jamborees de football du printemps.

Muganda sera présent aux dernières séances d’entraînement du camp de printemps du Rouge et Or cette semaine. « Même si je ne suis pas encore à cent pour cent physiquement et que je ne sais pas si je vais m’entraîner, je ne manquerai de rien. Je suis gaie. Je suis excité et je le serai encore plus au camp en août.

 
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