Le sport scolaire, grand perdant des JO

Le sport scolaire, grand perdant des JO
Le sport scolaire, grand perdant des JO

Deux piscines, un skatepark, un mur d’escalade et… du sable récupéré du stade de beach-volley installé sous la tour Eiffel : voilà à peu près à quoi se résume le « patrimoine », en termes d’équipements. des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris pour certaines communes de Seine-Saint-Denis ou du Val-d’Oise. Loin de l’engouement suscité par le succès de cet événement planétaire, les sportifs du quotidien n’en retireront pas grand chose. Et encore moins le sport scolaire, porte d’accès aux activités sportives pour tous – notamment pour les familles populaires –, qui tend à être exclu des Jeux.

Pourtant, pour lutter contre la sédentarité, l’abus des écrans et leurs conséquences sur la santé, l’accès au sport constitue un enjeu sociétal majeur. Et l’éducation physique et sportive (EPS) en milieu scolaire reste le premier lieu d’une pratique sportive qui s’adresse véritablement à tous… jusqu’au plus haut niveau, comme le montrent les nombreux hommages rendus par des athlètes olympiques qui n’ont pas oublié leurs débuts scolaires. .

Or, depuis le début des années Macron, l’EPS subit une dégradation constante. Avec 1 000 suppressions de postes, il a payé le prix le plus lourd pour les quelque 8 800 postes supprimés dans l’enseignement secondaire depuis 2017.

 
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