Après sa défaite face à l’Usap, le MHR n’a plus toutes les cartes en main pour assurer son maintien en Top 14

Après sa défaite face à l’Usap, le MHR n’a plus toutes les cartes en main pour assurer son maintien en Top 14
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Après la défaite contre l’Usap (20-25), samedi 27 avril en Top 14, et les victoires de ses concurrents directs, le MHR n’a plus son destin entre ses mains pour éviter de disputer un match de barrage.

« Nous ne dépendons pas des résultats des autres, nous dépendons de nous-mêmes. Cela deviendra compliqué quand nous dépendrons des résultats des autres », expliquait Patrice Collazo après la défaite à Pau. Une semaine et un revers contre l’Usap (le quatrième consécutif en Top 14) plus tard, la situation est devenue compliquée pour le MHR.

Car désormais les Héraultais n’ont plus vraiment leur destin entre leurs mains. Même s’ils remportent leurs quatre derniers matches (à Castres, à domicile contre Toulouse puis et enfin à Clermont), ils devront compter sur au moins un faux pas de leurs adversaires directs en s’imposant dans les confrontations directes.

Ce lundi matin, Montpellier compte donc 5 points de retard sur Bayonne (presque 6 en prenant en compte les confrontations directes à l’avantage des Basques). Lyon et Clermont sont à l’aise avec 8 points d’avance sur les hommes de Patrice Collazo.

Il y a une semaine, un succès bonifié face au Lou ou à l’ASM aurait pu suffire à Montpellier. Au terme de cette 22e journée, qui a vu ses deux concurrents directs s’imposer, cela ne suffit plus. Le MHR doit même recommencer à surveiller ses remontées puisque Oyonnax est revenu à 9 points.

“À moins que nous recevions un fax…”

Les Montpelliérains sont-ils donc condamnés au barrage contre le finaliste de Pro D2 ? Patrice Collazo ne veut pas en entendre parler. Il l’a répété avec véhémence samedi soir après la défaite face à l’Usap.

« Je ne vais pas planifier le mois de juin, il me reste encore quatre matches à jouer. A moins qu’on me dise d’y aller maintenant et qu’on reçoive un fax de la Ligue pour aller jouer un « match d’accès » tout de suite »a-t-il tonné lors d’une conférence de presse.

Le manager montpelliérain veut se convaincre que le défi du maintien direct est encore possible. Par conviction ou simple méthode Coué ? « Nous allons surtout prévoir de nous relever, faire un constat et trouver des solutions. Je serais inquiet si nous n’avions pas été invités. On a été lâchés aujourd’hui (samedi NDLR) ? Je n’ai pas l’impression »il assure.

Pragmatisme

Côté joueurs, le pilier Baptiste Erdocio s’est montré un peu plus nuancé que son entraîneur. « Il reste encore quatre matches, on va tout donner. nos concurrents ont gagné donc oui, il faut commencer à penser à ce barrage. Nous devons reprendre nos esprits et nous remettre au travail pour nous sauver. »murmura l’ancien Biarrot.

Contre l’Usap, Montpellier a fait preuve de courage et d’abnégation pendant 80 minutes. Deux valeurs qui restent une constante dans les matchs montpelliérains ces dernières semaines. Tout comme ses difficultés à mener à bien ses actions de tests.

« Il nous manque au moins 10 points à la mi-temps samedi, a reconnu Patrice Collazo. On a laissé trop de points en première période. Nous n’avions pas assez froid. On peut aller jusqu’au bout de nous-mêmes mais on manque de pragmatisme et de froideur sur tous ces points que l’on laisse derrière soi.»

Le MHR dispose de 15 jours devant lui pour remédier à certains de ses problèmes. Quinze jours avant d’entamer les quatre dernières journées décisives. Commencer par un voyage à Castres, jamais de plaisir. Avec un maximum de 20 points encore sur la table, la mission de maintien s’annonce difficile. Mais pas encore impossible.

 
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