Le carton rouge de Raphaël Onyedika a fait beaucoup parler ce week-end. Jonathan Lardot s’est exprimé au nom du service d’arbitrage.
Dans les rangs du Club de Bruges, on parlait davantage du carton rouge de Raphaël Onyedika que l’égalisation in extremis de Hans Vanaken contre Charleroi. Il faut dire que le milieu nigérian a été très surpris d’être exclu et n’était pas le seul.
Les Blauw en Zwart jugent la sanction disproportionnée, rappelant que l’intervention, bien que fautive, n’était pas au niveau de la cheville, que les pieds n’étaient pas décollés du sol de manière disproportionnée.
Il n’y a pas que l’intensité pour juger un plaquage
Dans En cours de révision, Jonathan Lardot a un autre avis : « Quand on voit la manière dont Onyedika vient tacler les deux pieds en avant dans un tacle non maîtrisé, ce sont des éléments qui poussent l’arbitre à sortir le carton rouge. C’est aussi pour cela que le VAR n’intervient pas.
Ce qui joue contre le joueur brugeois, c’est donc le caractère incontrôlé de son tacle : « Les éléments pour donner un carton rouge parlent aussi d’un tacle incontrôlé, le pied en avant. L’erreur n’était pas claire et évidente. Je soutiens pleinement le carton rouge” poursuit l’ancien arbitre.
Lardot conclut : « L’intensité est évidemment à prendre en compte dans l’analyse d’une action, mais il y a d’autres paramètres. Toutes les cases ne doivent pas être cochées.
