Cinq points d’avance sur les barrages, six sur la première équipe directement reléguée. Les quatre derniers matches de la saison de Schalke 04 s’annoncent intenses, mais l’équipe de Karel Geraerts se retrouve clairement en ballottage favorable avant de recevoir le Fortuna Düsseldorf ce samedi. La mission de maintien de l’ancien entraîneur de l’Union Saint-Gilloise – qui a réussi à sortir l’équipe de la zone rouge – est donc proche d’être remplie.
Pour autant, le T1 belge ne semble pas certain de poursuivre l’aventure dans la Ruhr. En tout cas, ses déclarations sèment le doute. “Ce n’est que lorsque le club saura dans quel championnat il jouera l’année prochaine qu’il pourra prendre de nombreuses décisions et clarifier tout le monde.il a expliqué jeudi. Pour le moment, il n’y a aucune garantie. Nous ne sommes pas encore sauvés.
mouettePour le moment, il n’y a aucune garantie.
Le Belge admet encore que, compte tenu de son contrat qui court jusqu’en 2025, «la situation est claire ». Sauf que son discours hésitant n’a pas convaincu les fans de Schalke 04. D’autant que les rumeurs l’envoyant au Club Bruges se multiplient ces derniers jours. “La seule chose qui est vraie c’est que ma famille vit à Bruges et que j’ai joué à Brugesa répondu le principal intéressé à Sky Allemagne. Le reste n’est que rumeurs. »
« Il lui reste encore un an de contrat, voulait se calmer dans une interview avec WAZ Marc Wilmots, directeur sportif du club depuis début janvier et qui souhaite enchaîner avec son compatriote. Une fois retenus, nous nous asseyons à une table et clarifions à quoi ressemblent nos souhaits et ses souhaits. Il m’a dit qu’il pouvait très bien imaginer rester ici.
Si l’on lit entre les lignes, l’avenir de Karel Geraerts dépendra du projet sportif qui lui sera proposé pour la saison prochaine à Schalke 04. Mais aussi de la situation à Bruges. L’intérimaire Nicky Hayen, qui réalise un travail exceptionnel (demi-finale de Conference League et retour en playoffs), pourrait bien avoir sa chance avec un vrai contrat T1. Le flou devrait être levé, d’un côté ou de l’autre, d’ici la mi-mai.
La chronique de Christophe Franken : un avenir cruel pour Nicky Hayen
