VIDÉO. Double champion du Dakar en quad, l’Isérois Alexandre Giroud prépare l’édition 2025 en buggy

VIDÉO. Double champion du Dakar en quad, l’Isérois Alexandre Giroud prépare l’édition 2025 en buggy
VIDÉO. Double champion du Dakar en quad, l’Isérois Alexandre Giroud prépare l’édition 2025 en buggy

Deux fois vainqueur du Dakar en quad, l’Isérois Alexandre Giroud disputera l’édition 2025 en buggy. Un véhicule plus imposant. D’ici là, il prépare sa première épreuve : le rallye du Maroc, prévu dans une semaine.

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Après huit Dakar marqués par trois podiums consécutifs, dont deux victoires, Alexandre Giroud franchit un tournant dans sa carrière de pilote. Un peu contraint, un peu forcé par la disparition du quad sur le Dakar, l’Isérois lâche le guidon pour prendre un volant en main. Désormais, Alexandre Giroud vit sa vie en buggy.

« Ma passion est le quad, mais j’ai aussi un amour profond pour les rallyes et le désert. Donc finalement, nous n’allons pas laisser les deux de côté. Il y en a un, je dois le faire, et l’autre, je pense qu’on peut encore vivre l’enfer aventuresavance le champion. J’ai beaucoup de choses à découvrir et à partager.

« C’est un nouveau quotidien. C’est jouer avec un volant et quatre roues, on y est habitué. Mais un volant et des pédales, ça change. L’accélérateur ne se fait plus à la main, mais au pied. J’ai les sensations de glisse auxquelles je suis habitué, mais le véhicule est beaucoup plus grosindique Alexandre Giroud. Et puis il faut s’adapter. Je pense que ce qui s’en rapproche le plus, c’est l’adrénaline que vous ressentez. La vision des trajectoires qu’il faut affiner, mais après, c’est un apprentissage, mais ça vient quand même assez vite.

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Le buggy est un véhicule bien plus gros que les quads auxquels le sportif est habitué.

© Dominique Semet – France Télévisions

Sur le Dakar 2025, Alexandre Giroud débutera avec un statut de « rookie » : presque un débutant. Le genre de considération qui n’a pas freiné l’équipe de Gerali, venue solliciter Alexandre pour son savoir-faire dans ce type de compétition.

« Ce qui les intéresse plus que mon niveau de pilotage, c’est mon expérience car en rallye raid, il n’y a rien qui compte plus que de connaître le rallye. Savoir quand on peut rouler, ne pas rouler… Apparemment pour eux, c’est un gros atout : du moins, je l’espère.

Au-delà d’une première expérience en buggy, Alexandre Giroud découvrira également une nouvelle façon de vivre la course. Habitué à rouler en solo, il est ici accompagné de Jérémy Jacomelli, un ami devenu son copilote. « On a beaucoup parlé, il m’a donné beaucoup de conseils pour lui annoncer les notes, pour que ça lui convienne.témoigne son partenaire. Au début de la note, il la dessine dans sa tête. Il n’y a aucune raison pour que cela n’arrive pas. »

Pour l’instant, le duo prend ses marques et roule avec un buggy qui ne sera pas celui qu’Alexandre pilotera en compétition. Au Maroc et sur le Dakar, ils auront entre les mains une machine différente. Un bolide inscrit dans la catégorie challenger, qu’il faut maîtriser pour espérer performer.

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C’est aux côtés de Jérémy Jacomelli, un ami devenu son copilote, que le champion va s’entraîner.

© Dominique Semet – France Télévisions

« Nous sommes très conscients que nous avons beaucoup à apprendre et qu’il nous faudra plusieurs années, si nous en avons la capacité, pour être en avance. Mais je ne rivalise pas pour dire : je vais voir le paysage. Je le vois, c’est très beau, mais on y va pour gagner avant tout», précise Alexandre Giroud.

« Je pense qu’il faut se donner du temps, parce que je pense qu’on va y aller pour casser des choses. Nous allons faire de notre mieux. Nous devrons être meilleurs chaque jour. c’est ce qui va compter.

Dans une semaine, l’athlète sera au départ du rallye du Maroc. Un premier test grandeur nature pour continuer à apprendre et à s’améliorer. Juste pour être prêt pour le Dakar en janvier prochain.

 
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