Devant les coûts importants annoncés pour la nouvelle toiture du Stade olympique, le président-directeur général du Parc olympique a tenu à souligner que la démolition du stade coûterait encore plus cher en plus de laisser un trou dans le quartier de Montréal.
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Si certains ont lancé cette idée de démolition face aux coûts de rénovation du stade, Michel Labrecque estime que ce ne serait pas la meilleure solution, notamment d’un point de vue économique.
Entre combler le trou que pourrait laisser l’ouvrage, réparer les égouts et les aqueducs, et relier les stations de métro, le président-directeur général juge que la facture atteindrait déjà « un quart de milliard de dollars » rien que pour cela. .
Le retrait de tous les matériaux du stade serait aussi beaucoup plus important et représenterait presque « le double » de ceux de l’ancien pont Samuel-De Champlain qui a été démantelé, a-t-il estimé en entrevue à LCN vendredi.
La démolition du stade représenterait « environ 2 milliards de dollars », a précisé M. Labrecque.
« Dans un quartier qui a été revitalisé depuis 10, 15, 20 ans, est-ce qu’on va dire aux gens qu’il va y avoir un trou ? C’est impossible », a-t-il ajouté, précisant qu’aucune étude n’a été réalisée depuis 2003 sur ce sujet, faute de demande.
Les coûts de la nouvelle toiture du Stade olympique représenteraient bien plus que les 870 millions de dollars révélés en février par Québec, a appris le Bureau d’enquête en raison de l’omission des prix de la ventilation, de l’éclairage et de l’électricité, entre autres.
« C’était clair et je pense que j’étais clair. […] Nous l’avons communiqué publiquement. On n’a pas annoncé les montants parce qu’il fallait capter les prix, faire les études préliminaires, il faut aller à un appel d’offres public», a répondu M. Labrecque.
