quand le Real Madrid banalise l’excellence

quand le Real Madrid banalise l’excellence
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On a tellement parlé du ridicule, pour un championnat comme la Liga, de ne pas avoir investi dans la technologie sur la ligne de but, qu’on a presque oublié l’essentiel, dimanche soir, lors de la victoire du Real Madrid au Clasico (3-2). : les Merengue sont quasiment assurés de finir champions d’Espagne pour la 36ème fois de leur histoire d’ici quelques semaines. Avec 81 points, ils comptent onze points d’avance sur le FC Barcelone à six journées de la fin.

81 points – déjà trois de plus qu’à la fin de la saison dernière – qui sont le résultat d’une régularité presque sans faille jusqu’à présent. C’est simple, seul l’Atlético de Madrid a réussi à faire dérailler la machine de Carlo Ancelotti. Une fois en Liga (3-1), une autre en Copa del Rey (4-2), pour deux défaites toutes compétitions confondues. À l’exception de l’indétrônable Bayer Leverkusen, personne ne fait mieux, ni même aussi bien, parmi l’élite européenne.

Vinicius célèbre son but contre le Barça

Crédit : Getty Images

Meilleur rythme depuis plus de dix ans ?

81 points en 32 matchs, c’est aussi un taux incroyable de 2,5 points par match que seuls Leverkusen et l’Inter dépassent (2,6) et qui, s’il se maintient, débouchera sur une saison à 96 points. Ce qui serait le meilleur total de la Liga depuis les 100 points du Barça en 2012-2013.

Une projection, rien de plus. Mais la situation actuelle est déjà un exploit pour ce Real, vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en janvier et demi-finaliste de la Ligue des Champions. Le quotidien des grands européens, et encore, puisque seul Paris remportera probablement son championnat parmi les autres membres du dernier carré de la C1.

Le Real continue donc de naviguer seul dans son monde. Celui dans lequel nous avons remporté trois Liga sur les cinq dernières, tout en étant à trois matches de conquérir la Ligue des Champions pour la 6ème fois lors des 11 dernières éditions. Personne ne fait ça. Réel, oui.

Bellingham et la normalisation d’une intégration exceptionnelle

Ce futur roi d’Espagne qui, sans même parler des plus grands clubs européens, a dépensé moins (240,5 millions d’euros) que Southampton, Brighton, Nottingham Forest, Leeds United, Wolverhampton, Aston Villa ou encore West Ham sur le marché des transferts depuis 2020. Saison post-Covid 2021. L’Angleterre est-elle un monde à part ? Rennes, Marseille et Monaco, l’Atalanta et Naples, Leipzig et Dortmund, entre autres exemples, se sont également davantage ruinés sur la période.

Alors oui, Florentino Pérez a dépensé 103 millions d’euros pour faire venir Jude Bellingham de Dortmund l’été dernier. Mais le jeune de 20 ans a mis dans sa poche le plus grand club du monde en quelques mois, comme si c’était normal, même s’il avait disputé moins de 200 matches professionnels à son arrivée et que la pression était énorme. . C’est aussi pour cela que cette saison madrilène est extraordinaire.

On parle pourtant moins du crack anglais que de son futur coéquipier Kylian Mbappé – que le Real n’a jamais laissé gâcher son actualité malgré son arrivée annoncée – tout comme on parle moins des Merengue que de Luis Enrique version PSG, du Barça et de ses des pépites, ou encore Manchester City qui, jusqu’à récemment, visait encore un deuxième triplé consécutif. Carlo Ancelotti n’est toujours pas un entraîneur aux idées révolutionnaires, ses joueurs ne développent toujours pas un jeu flamboyant, n’ont pas de buteur proche des stars statistiques. Mais à l’arrivée, ce sont eux qui pourraient le plus briller.

Jude Bellingham, décisif avec le Real Madrid lors du Clasico remporté contre le Barça

Crédit : Getty Images

 
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