Chez Standard, 777 Partners n’abandonne (officiellement) pas l’accord

Chez Standard, 777 Partners n’abandonne (officiellement) pas l’accord
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Don Dransfield, PDG de la branche football de 777 Partners, était mardi soir dans les tribunes de Sclessin pour le match contre Malines (0-0). De retour à Londres ce mercredi, il a participé à quelques réunions de travail avec le staff du club liégeois dans la journée de mardi, pour préparer la saison prochaine.

Même si ce n’était pas la volonté première, assure le club, c’était une manière d’envoyer un message rassurant sur les intentions de l’actionnaire américain d’être toujours investi dans le projet Rouche alors que des rumeurs circulaient la semaine dernière sur une éventuelle volonté de vendre.

Dransfield n’a rien dit en ce sens lors de son court séjour à Liège, mais 777 Partners peut aussi tester le marché alors qu’il n’a pas encore réussi à finaliser l’acquisition d’Everton – selon le New York Timesle club de Liverpool recherche désormais un autre repreneur ou un investisseur supplémentaire chez 777 Partners.

La méfiance à l’égard de 777 Partners est plus aiguë que jamais. Mais l’actionnaire n’abandonne pas. ©VKA

Dans le stade, mardi soir, Dransfield a également pu apercevoir les banderoles déployées par les Ultras et le PHK, avec des messages assez clairs : «777 : rentre chez toi » ; “Respectez l’institution, assumez la responsabilité de vos choix”. Consciente de l’échec de la saison en cours (38 points retirés sur 105), la direction locale n’écarte pas l’idée d’une communication. Mais sous quelle forme ? Et surtout, pour dire quoi ?

La communication pour calmer le jeu ?

Pierre Locht, le directeur général, et Fergal Harkin, le directeur sportif, ont déjà rencontré les représentants des supporters, dont le noyau dur n’attend qu’une chose : obtenir un échange avec les représentants de 777 Partners pour comprendre la stratégie et le projet. . Mais il est peu probable que Don Dransfield vienne s’expliquer, encore moins Josh Wander, le big boss.

La contestation sera donc toujours de mise ce samedi contre Saint-Trond, avec la grève d’encouragement durant les douze premières minutes de chaque mi-temps, le déploiement de nouvelles banderoles et les habituels chants contre les joueurs et la direction. Des fumigènes seront-ils à nouveau envoyés sur la pelouse ? Ce n’est pas impossible, puisque c’est une façon pour les fans d’exprimer leur mécontentement.

Une défaite pourrait aussi provoquer d’autres dérives, comme un arrêt du match. Quand on sait que le Standard bénéficie d’un sursis partiel de trois matches pour certaines tribunes suite aux incidents qui ont marqué Anderlecht – Standard en Coupe de Belgique, cela pourrait faire des dégâts supplémentaires, sur le plan financier.

Les joueurs ont assuré qu’ils ne seraient pas dérangés d’ici la fin du match mardi. Joanthan Panzo et Kelvin Yeboah ont tous deux expliqué qu’ils n’avaient pas prêté trop attention à l’agitation. Yeboah a quand même eu le bon goût d’ajouter : «Nous comprenons leur frustration, nous sommes également frustrés après un nouveau match nul. (le quatrième consécutif). Don Dransfield ne sera pas à Sclessin samedi, mais il suivra de près la situation du Standard, puisque c’est la volonté toujours affichée par 777 Partners.

 
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