Ariane Ménage (correspondante à Tel Aviv) / Crédits photos : MENAHEM KAHANA / AFP
7h13, le 24 avril 2024
200 jours après les massacres du 7 octobre, la mort de 1 140 personnes, principalement des civils, et l’enlèvement de 250 personnes, les Israéliens sont toujours traumatisés et ne pensent qu’à une chose : retrouver leurs proches toujours otages du Hamas.
Au Moyen-Orient, après 200 jours d’affrontements entre le Hamas et Israël, aucun accord de cessez-le-feu n’est en vue. La date du 7 octobre est encore dans tous les esprits israéliens. Un traumatisme avec lequel la société israélienne tente de continuer à vivre.
“Il y a encore beaucoup de désespoir”
Depuis six mois, ces deux Israéliens se relayent sur la place des otages. Six mois que ces deux psychologues sexagénaires ont installé ici une tente et quelques chaises. Ils proposent des premiers secours psychologiques. « Les gens viennent nous parler de la situation et nous dire ce qu’ils ressentent », raconte l’un d’eux.
Ici, ils rencontrent, semaine après semaine, des victimes directes du 7 octobre, leurs proches ou de simples citoyens encore choqués par ces massacres et la faillite de l’État ce jour-là. « Je pense qu’il y a encore beaucoup de désespoir. Et puis le sentiment qu’il n’y a ni progrès ni solution. La grande question est de savoir comment revenir à la normale dans une telle situation ? » demande une Israélienne.
Plus de 130 otages toujours détenus à Gaza
Car 200 jours après le 7 octobre, les objectifs de guerre annoncés n’ont pas été atteints : plus de 130 otages sont toujours détenus à Gaza et s’ajoute désormais la menace de voir la guerre s’étendre sur d’autres fronts.
