Péchalat raconte à quel point les sportifs étaient fous du Club France

Péchalat raconte à quel point les sportifs étaient fous du Club France
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C'était assurément l'endroit où il fallait être pour plonger dans l'effervescence des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris cet été. Implanté à La Villette, cet immense parc situé au nord de la capitale, le Club France aura fait vibrer ses visiteurs. C'est ici que des milliers de fans, environ 40 000 par jour au plus fort de la fréquentation, ont vibré devant les exploits de Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot, Alexandre Léauté et consorts.

« Tout le monde voulait y aller »

C’est sur ce site devenu rapidement « the place to be » qu’il fallait se rendre pour embrasser l’effusion olympique et acclamer les médaillés, toujours prêts à défiler sur le long podium posé au milieu de la foule. « Tout le monde voulait y aller. Le grand public, les athlètes… », raconte Nathalie Péchalat, présidente déléguée du temple bleu, dans un entretien pour Ouest-France ce vendredi.

« Ils venaient me dire : ‘Quand est-ce que je me jette dans la fosse ? Quand est-ce que je peux faire la fête ?’ Ils étaient obsédés par cette idée, même les athlètes très connus qui avaient déjà vécu ce genre de moment à l’étranger, comme Florent Manaudou ou Teddy Riner », sourit l’ancien patineur. Au total, ce sont 600 000 visiteurs uniques qui ont goûté à la folie du Club France sur la période olympique.

« La frustration, c'est de dire qu'on n'a pas pu plaire à tout le monde. Mais il y avait des questions de sécurité et surtout de coût », souligne Péchalat, qui se souvient notamment de la « folie » au moment de l'arrivée en rock star du quadruple champion olympique et nouveau chouchou des Français, Léon Marchand.

Avec un billet d'entrée à cinq euros pour les JO, et une entrée gratuite offerte pour les Paralympiques, ce Club France n'a cessé de se remplir. « Même s'il y a un déficit, je ne pense pas qu'il faille le voir comme ça. Pour moi, c'est un investissement pour l'avenir », assure Péchalat, convaincu qu'il pourrait inspirer les prochaines villes hôtes des Jeux.

Article original publié sur RMC Sport

 
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