L'histoire est ancienne mais elle connaît de nouveaux rebondissements. Lundi, sept anciens footballeurs, dont l'ancien international français Jimmy Briand (Rennes) et l'ancien attaquant du PSG Fabrice Pancrate, estiment, comme d'autres avant eux, que l'utilisation de leur visage sur les célèbres stickers édités par Panini France est illégale.
Pour développer son business et justifier cette exploitation de l’image des footballeurs, la filiale française de ce groupe italien s’appuie pourtant sur des documents signés par les joueurs eux-mêmes, en annexe de chaque contrat professionnel, sous l’égide de leur syndicat, l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels). Dans la plainte déposée lundi à Paris, et relayée par RMC Sports et l’AFP, les avocats de ces joueurs, Elie Dottelonde et Laure Diu-Lambrechts, évoquent des mobiles de « fraude » mais aussi de « corruption active d’agent privé ». Les sportifs et leurs conseillers estiment en effet que l’UNFP les a trompés en leur faisant signer au profit d’une filiale commerciale, et in fine de la société Panini, une cession de leurs droits à l’image « non négociée, absolue, automatique et sans contrepartie ».
Au-delà de la loi, les avocats des joueurs entendent aussi dénoncer un vieux système mis en place entre le syndicat et la société Panini, dont les deux dirigeants sont réputés très proches. A l'UNFP, Philippe Piat, 82 ans, qui participe également au vote pour le futur patron de la Ligue de football (…)
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