Même s'ils se sont fait peur en première période, quand Israël a égalisé à 1-1, les Diables rouges, contrairement aux Bleus, n'ont pas raté leur entrée en lice dans la Ligue des Nations de football, vendredi 6 septembre. L'équipe nationale belge, s'imposant 3-1, a joué devant un stade complètement vide à Debrecen, en Hongrie, un pays dont le leader populiste d'extrême droite Viktor Orban affirme qu'il est le plus sûr d'Europe pour la minorité juive.
Après ce match joué à 1.500 km de la Belgique et 2.700 km d'Israël, pour des raisons de sécurité et parce que toutes les villes belges avaient refusé de l'accueillir, c'est pourtant avec un enthousiasme assez relatif et la crainte d'une nouvelle déception face à la France que les Diables se rendront à Décines, près de Lyon, le lundi 9 septembre (à 20h45), pour y disputer leur deuxième match de la compétition.
« Nous avons de la chance de jouer à nouveau contre eux, c'est à nous d'apprendre de nos erreurs »a déclaré l'attaquant Jérémy Doku jeudi 5 septembre. Nous sommes confiants, nous n'arrivons pas en pensant à l'Euro ou à la [Mondial au] Qatar. » Histoire, sans doute, de donner l'impression qu'étaient oubliées aussi bien l'élimination au premier tour du Mondial, en décembre 2022, que la récente déception lors de l'Euro (élimination en huitièmes de finale par la France), ou encore l'autre défaite marquante contre la France (1-0 en demi-finale du Mondial en Russie, en 2018).
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Les supporters de l'équipe nationale ont, en tout cas, été refroidis par les échecs successifs d'une équipe qui, lors des grandes compétitions, a systématiquement déçu les espoirs placés en elle. Aujourd'hui en phase de reconstruction, elle sera privée, lundi, de plusieurs de ses piliers, dont Romelu Lukaku et Thibaut Courtois.
A sa demande, l'avant-centre et meilleur buteur de l'histoire de la sélection nationale n'a pas été retenu : il s'occupe de sa préparation dans son nouveau club, Naples. Le gardien du Real Madrid a, de son côté, claqué la porte et officialisé sa méfiance envers l'entraîneur, Domenico Tedesco. Dans un message à ses fans posté sur les réseaux sociaux, il a confié, le 22 août, son « Un immense amour pour le maillot national » mais exprimait surtout son « manque de confiance » dans le car.
Un entraîneur critiqué mais prolongé
En juin 2023, le capitaine Kevin De Bruyne étant blessé, Domenico Tedesco a confié le brassard à Romelu Lukaku, provoquant la colère du gardien aux 100 sélections. Après une période de réflexion, Kevin De Bruyne, 33 ans, a levé une inquiétude supplémentaire pour Domenico Tedesco : il continuera à jouer pour la sélection jusqu'en 2026 et a, de plus, marqué deux des trois buts de son équipe à Debrecen.
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