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Les marchés attendent l'inflation américaine

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Les marchés boursiers évoluent de manière mitigée mercredi avant la publication des chiffres de l'inflation américaine, qui seront scrutés avant la réunion de la banque centrale américaine de la semaine prochaine.

En Europe, Paris gagnait 0,47%, Londres 0,16%, Francfort 0,50% et Milan 0,51% vers 07H30 GMT. La Bourse de Tokyo reculait fortement de 1,49%, plombée par le niveau élevé du yen, qui a atteint un nouveau sommet depuis décembre à 140,71 yens pour un dollar.

Vers 07h20 GMT, le yen gagnait 0,68% face au dollar à 141,49 yens pour un dollar, après que les commentaires d'un responsable de la Banque du Japon ont alimenté les attentes d'une hausse rapide des taux par la BoJ. La Bourse de Hong Kong était en baisse de 0,69% et la Bourse de Shanghai de 0,82% en fin de séance.

A New York, les indices ont terminé mardi sur une note contrastée: le Nasdaq et le S&P 500 ont gagné du terrain tandis que le Dow Jones a reculé.

Le rôle clé de l’inflation américaine

« Aujourd'hui, tous les regards sont tournés vers les données de l'indice des prix à la consommation aux États-Unis », a déclaré Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. Cet indicateur d'inflation sera publié à 12h30 GMT, concernant le mois d'août.

Si le taux d’inflation passe sous le seuil de 3 %, « ce serait une raison supplémentaire pour que la Réserve fédérale (Fed) cesse de s’inquiéter de l’inflation et se concentre davantage sur l’affaiblissement du marché du travail », souligne Ipek Ozkardeskaya. Après avoir relevé ses taux pendant deux ans, la banque centrale américaine, la Fed, s’apprête à procéder à la première baisse de ses taux directeurs de ce cycle monétaire, compte tenu du ralentissement de l’inflation.

Les dernières données montrant des signes de ralentissement de l'économie américaine poussent certains analystes à plaider pour une baisse de 0,50 point de pourcentage des taux de la Fed. Mais d'autres économistes estiment que la première économie du monde reste solide et n'a donc pas besoin d'une intervention aussi forte de la part de sa banque centrale.

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt souverains ont fortement baissé mardi aux Etats-Unis, en lien avec une forte baisse des prix du pétrole qui abaisse les anticipations d'inflation. Vers 07H20 GMT, le taux d'intérêt américain à deux ans s'établissait à 3,62% contre 3,64% la veille.

La Commerzbank décolle

Commerzbank bondit de 16% à Francfort après que l'Etat allemand a annoncé avoir vendu une participation de 4,49% dans la banque allemande au groupe italien Unicredit pour environ 702 millions d'euros.

L'Agence fédérale des finances détenait 16,49% du capital de la deuxième banque allemande et avait annoncé début septembre son intention de réduire sa participation. UniCredit (+0,44% à Milan), qui détient désormais environ 9% de Commerzbank après avoir également acquis des actions sur le marché, indique qu'il compte encore augmenter sa participation.

Zara record

Le géant espagnol de la mode Inditex, propriétaire de Zara, a enregistré un nouveau bénéfice record au premier semestre grâce à de fortes ventes, bien que la croissance ait ralenti par rapport à l'année précédente.

Le groupe textile a engrangé un bénéfice net total de 2,77 milliards d'euros, en hausse de 10% sur un an et conforme aux attentes des analystes interrogés par Factset. Son action a progressé de 4,11% à la Bourse de Madrid.

Rebond du pétrole

Les cours du pétrole rebondissaient vers 07H20 GMT, après avoir fortement chuté la veille face à l'appétit réduit du monde pour l'or noir. Le baril de Brent de la mer du Nord, qui a terminé à son plus bas niveau depuis décembre 2021, récupérait 1,33% à 70,11 dollars et le baril d'American West Texas Intermediate (WTI) 1,36% à 65,64 dollars.

Sur le marché des changes, l'euro gagnait 0,22% à 1,1044 dollar pour un euro. Le bitcoin perdait 1,75% à 56.568 dollars, les investisseurs jugeant un peu moins probable une victoire du candidat républicain Donald Trump, qui veut faire des Etats-Unis “la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies”, à l'élection présidentielle américaine après le débat présidentiel de la veille.

 
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