Jeux Olympiques de Paris 2024. « Une eau saine à 99,9 %, sans bactéries », une usine de dépollution des eaux pluviales pour améliorer la propreté de la Seine

Jeux Olympiques de Paris 2024. « Une eau saine à 99,9 %, sans bactéries », une usine de dépollution des eaux pluviales pour améliorer la propreté de la Seine
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La Seine pourra-t-elle accueillir des épreuves de natation en eau libre ? Que se passera-t-il en cas de fortes tempêtes drainant des eaux sales ? Des questions qui donnent des sueurs froides aux organisateurs olympiques à moins de 100 jours de la cérémonie d’ouverture. Une station de dépollution des eaux pluviales (SDEP) est inaugurée ce mardi à Champigny-sur-Marne. Objectif : améliorer la qualité des eaux de la Marne.

Dans cette commune du Val-de-Marne, au sud-est de Paris, cette station nettoiera jusqu’à 700 litres par seconde d’eau de pluie. Il sera capable de retenir les déchets et les bactéries avant qu’ils ne s’écoulent vers la Marne, principal affluent de la Seine.

Avec le bassin d’Austerlitz, construit à Paris, la station de Champigny, dont les travaux ont débuté à l’automne 2020, constitue un ouvrage majeur pour purifier l’eau des deux rivières.

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Alimentée par deux prises d’eau, cette usine est plus petite (8 000 m3 au lieu de 50 000 m3) qu’Austerlitz, mais possède une double fonctionnalité. Sous terre, deux lobes d’une profondeur allant jusqu’à 20 mètres et d’un diamètre de 35 mètres reçoivent l’eau de pluie pour respectivement la stocker puis la nettoyer, en trois étapes.
Tout d’abord, des « tamis » pour trier les déchets. Ensuite, des lames de décantation permettent de séparer l’eau du sable et de la boue. Enfin, la principale innovation technologique du site consiste en une centaine de lampes ultraviolettes pour obtenir de l’eau »99,9 % sain, sans bactéries», explique Olivier Capitanio, le président du département qui contrôle la station.
L’eau est ensuite renvoyée vers la Marne 500 mètres plus loin, où doit être aménagé l’un des sites de baignade.

Le coût de cette usine de dépollution s’élève à 53 millions. L’État et les collectivités ont investi 1,4 milliard d’euros depuis 2016 dans un « plan baignade » qui vise à terme à permettre au public de se baigner dans la Seine et la Marne, sur une trentaine de sites.

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques inaugureront ce mardi la station départementale de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne.

 
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