Le SCABB s’élance pour la première fois sur la piste à domicile. Ce vendredi soir, les basketteurs de la fusion de Saint-Chamond Et Andrézieux-Bouthéon affronter un ogre Pro B, Orléans Loiret Basket (OLB), à 20h30 à l’Arena. Après sa défaite en ouverture de Pro B, le SCABB voudra rectifier le tir pour éviter un nouveau contretemps dans l’optique d’atteindre les playoffs en fin de saison. Entre 2 500 et 3 000 places ont déjà été vendues sur les 4 200 disponibles dans le stade. France Bleu Saint-Étienne Loire s’est entretenu avec le capitaine, Jonathan Hoyaux.
France Bleu Saint-Étienne Loire : Comment vous sentez-vous avant ce premier match à domicile ? Qui plus est, face à une grosse partie du championnat.
Jonathan Hoyaux : OLB, c’est vrai que c’est une très grosse équipe du championnat, mais on se sent plutôt bien. Et ce malgré la défaite à l’ASA, chose qui n’était pas spécialement prévue car c’était un match qu’on a contrôlé quasiment du début à la fin et on a fait un quatrième quart-temps assez catastrophique. On a notre identité de jeu, on sait jouer maintenant et si on arrive à reproduire ce qu’on a fait à l’ASA pendant 40 minutes, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Après, Orléans reste une très bonne équipe, mais on aura quand même le soutien du public. On est excités de jouer ce premier match dans l’Arena qui sera assez pleine à mon avis.
Plus généralement, y a-t-il toujours cet objectif affiché en arrière-plan de monter en Pro A ?
C’est un objectif, mais plutôt à moyen terme. Les nouveaux leaders sont arrivés donc ça va prendre du temps. L’objectif est vraiment de finir dans les cinq ou six premiers pour faire les playoffs. Après, ça ne remet rien en cause compte tenu de la pré-saison. Quand on voit ce qu’on a proposé sur ce premier match, on est capable de faire de très bons matches, de très bons enchaînements. Après, il faut juste être plus régulier. Si on y arrive, on pourra entrevoir de belles choses.
Pensez-vous que vous avez cette année un groupe taillé pour les playoffs ?
Oui, je pense clairement. Et puis la manière dont on joue. Tous les joueurs qui sont arrivés cette année se sont déjà bien intégrés dans le moule existant et dans l’identité de jeu que le staff a mise en place. Je parle de la manière dont on joue. Tout le monde tire dans la même direction, donc c’est beaucoup plus simple et on voit que ça s’est fait assez rapidement sur les trois premières semaines, donc c’est une bonne chose.
Comment définiriez-vous cette identité de jeu ?
C’est clairement de l’agressivité sur tout le terrain et pendant 40 minutes avec beaucoup de changements au sein de l’équipe. C’est-à-dire deux ou trois joueurs qui sortent pour qu’on ait vraiment un maximum d’énergie afin d’embêter les équipes devant. Et surtout contre l’OLB, il faudra être dans le short de tous les joueurs pendant 40 minutes et ensuite on ne les laisse pas respirer. C’est un style qui est spectaculaire, ça va vite, il y a beaucoup de possession. Automatiquement, quand il y a plus de possession, il y a plus de points au tableau d’affichage. Je pense que c’est quelque chose que les spectateurs aiment voir au basket.
