l’essentiel
Les détections du club de rugby de Colomiers au stade Michel-Bendichou ont été réalisées avec un outil innovant. La structure, qui évolue en Pro D2, utilise des données pour analyser les capacités techniques et physiques des jeunes talents. Explications.
Comme lors de toutes les détections, éducateurs et recruteurs se tiennent au bord du terrain avec leur cahier à la main. Cependant, à Colomiers il faut ajouter à ce décor habituel, une grande antenne couplée à un périscope. L’objet étrange attise la curiosité des parents mais ne dérange en rien les jeunes, très concentrés.
« Nous avons mobilisé toutes les forces du club, qu’elles soient administratives ou éducateurs, afin de mettre en place un processus unique pour cette édition », révèle Philippe Filiatre, le directeur sportif. « L’observation se fait de manière classique avec nos éducateurs mais aussi avec un informaticien qui analyse les données », décrit le responsable, expliquant que la méthode permet de pondérer l’avis du jury d’experts.
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Ainsi, tout au long de la journée de mercredi, les candidats minimums, cadets et juniors ont été scrutés de très près. Venus bénévolement, ils ont pu, après un échauffement très rigoureux, montrer l’étendue de leurs talents. « Avec cette double analyse du potentiel, aucun joueur ne peut nous échapper en termes de qualité technique, de capacité athlétique et de volume d’action », certifie Philippe Filiatre qui a souhaité axer les ateliers de détection sur le rugby pur.
La recherche du talent à l’état pur
“Il n’y a pas de mêlée ni de touche lors de cette séance, c’est seulement du mouvement et du jeu général, on verra les joueurs au poste plus tard s’ils sont sélectionnés”, confie le directeur sportif au sujet de cette première étape. « Pour ceux qui auront la chance de passer ce cap, ils seront invités à des entraînements ouverts, les autres seront contactés et informés du résultat car c’est la moindre des choses, surtout pour les parents qui nous confient leurs enfants. pendant la journée», assure-t-il, content du public.
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Maillot de Colomiers sur le dos mais short et chaussettes de leurs clubs, les candidats ressemblent à des Barbares sur le terrain latéral. La pluie apparaît au moment même où Julien Sarraute, l’entraîneur de l’équipe première, vient s’adresser aux jeunes. Un mot d’encouragement, quelques précieux conseils et les ateliers commencent. « Vous voyez, tout le monde s’implique et répond, cela marque le dynamisme général et la volonté de tout le club de s’investir dans la formation », conclut très justement Philippe Filiatre.
