les victimes de West Kelowna déplorent la lenteur de la reconstruction

Neuf mois après l’incendie de McDougall Creek en Colombie-Britannique, les résidents de West Kelowna qui ont perdu leurs propriétés dans l’incendie sont toujours aux prises avec des demandes de permis. La ville de Kelowna et le district régional du centre de l’Okanagan n’ont jusqu’à présent délivré que 10 permis de reconstruction.

L’incendie de forêt massif a détruit ou endommagé près de 190 propriétés en Kelowna-Ouest et a conduit à l’évacuation de milliers de personnes de la région.

Mariko Nagata, dont la maison a été détruite par les flammes, a déclaré qu’elle discutait avec des agents d’assurance et des entrepreneurs depuis huit mois. C’est un processus très stressantelle dit.

Sur son terrain, où il ne reste plus rien, elle explique attendre que l’assurance lui confirme quand il sera possible de reconstruire.

J’ai dû m’occuper de toute la paperasse. Je me sentais dépassé parce que je n’avais ni famille ni partenaire pour m’aider. J’ai donc engagé un agent d’assurance privé pour le faire.

La victime tente de relativiser : Mon chien va bien, mes enfants vont bien, nos animaux vont bien. Mais c’est quand même triste car on a gardé de bons souvenirs ici.

A quelques kilomètres des ruines de la maison de Mariko Nagata, Tammy Thomas observe avec nostalgie ce qu’il reste de la sienne, ravagée par les flammes.

Il est possible de constater ici l’étendue des dégâts. C’était une très grande grange que nous avions.

Quand nous avons vu le feu arriver de ce côté de la montagne à la télévision, mon cœur s’est arrêté et je suis devenue hystérique. Je ne pouvais plus penser clairement.

Elle explique que, heureusement, ses lapins et ses poules ont survécu à l’incendie. Elle dit qu’elle a hâte de pouvoir à nouveau vivre sur ses terres.

Nous voulons reconstruire. Nous adorons cette propriété.

Tammy Thomas ajoute que le processus de reconstruction demande beaucoup de patience. Elle attend actuellement des nouvelles des entrepreneurs.

C’est lent. Cela met notre patience à l’épreuve. Je fais beaucoup de méditation. J’essaie d’être patient, mais parfois j’ai l’impression que les gens nous exploitent. Je veux juste que ma vie soit à nouveau en ordre.

Malgré la destruction des bâtiments, Tammy Thomas tente de rester positive : Personne n’est mort, tout le monde est en bonne santé. C’est une grande perte émotionnelle, mais nous devons nous accrocher à ce qu’il nous reste.

Tout reconstruire

Mariko Nagata profitera de la reconstruction pour construire une maison plus écologique, plus résistante aux incendies et plus accessible en prévision de ses vieux jours.

Elle dit qu’elle est très reconnaissante pour toute l’aide qu’elle a reçue lorsque la tragédie a frappé et qu’elle veut faire sa part pour aider les autres.

Je pourrais me porter volontaire en cas de nouvelle catastrophe, car de nombreuses personnes ont donné de leur temps et nous ont aidés après l’incendie.

L’incendie de forêt de Ruisseau McDougalld’une superficie de 139 km²a été considéré comme l’un des pires pompiers que la région ait eu à combattre. années de lutte contre les incendies en une seule nuit », « texte » : « L’équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit »}} »>C’était l’équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit.a déclaré le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund.

Aujourd’hui, le fait que nous soyons plusieurs à avoir vécu ensemble une telle épreuve crée presque un sentiment de communautéconfie Tammy Thomas.

Nous parlons d’assurance et de choses que nous ne comprenons pas, et [nous nous rendons compte que d’autres vivent la même situation]. Il y a un lien qui se crée.

Avec les informations de Brady Strachan