Joris Daudet prêt pour le quatrième tour

Joris Daudet prêt pour le quatrième tour
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Llui qui a l’habitude de comparer la course de BMX Racing à « un combat de boxe », voici Joris Daudet prêt à remonter sur le ring olympique après trois chutes à Londres (2012), Rio (2016) et Tokyo (2021). La dernière chute, la plus cruelle, dans le tour final où une médaille de bronze s’offrait à lui, aurait pu l’assommer définitivement. Comme cette fracture de la clavicule, le 24 février à Brisbane en tête d’une manche de Coupe du monde, aurait pu accroître ce sentiment de malédiction qui semble planer sur le BMX masculin français, toujours sans médaille depuis 2008 où il participait aux Jeux olympiques. programme.

Ce n’est pas ainsi. La clavicule ? Un incident simple. « Ça fait partie du BMX et du cyclisme en général, c’est le premier os qui prend quand on tombe. Et j’ai préféré une bonne fracture à un ”, a relativisé Daudet ce mardi au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines à l’occasion de la présentation des sélections de l’équipe de pour les championnats du monde de Rock Hill (USA) de Du 16 au 18 mai, dernière épreuve avant l’annonce des trois tricolores sélectionnés le 5 juin.

Porteur de drapeau

A 33 ans, le doyen et porte-drapeau du BMX français depuis une quinzaine d’années – en attendant peut-être d’être celui de la délégation française pour laquelle il postule – affiche une sérénité qui semble à toute épreuve.

C’est qu’en trois ans, il a eu le temps de pleurer la chute de Tokyo qui l’avait laissé en larmes au bord de la piste. « J’ai revu cette course, ça fait mal, elle restera gravée dans ma mémoire mais je suis passé à autre chose. J’ai fait un gros travail mental, je me suis dit que si ça arrivait, ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi.


Joris Daudet ce mardi 16 avril sur la piste qui accueillera les Jeux de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Photo FFC

“La chute de Tokyo restera gravée dans ma mémoire mais j’ai évolué”

A 100 jours des Jeux, Daudet est plus que jamais dans le coup, à l’écoute du sélectionneur national Julien Sastre. “Joris n’a jamais été plus rapide qu’à 33 ans.” Les fruits, peut-être, d’un nouvel équilibre de vie. Après avoir vécu une dizaine d’années en Californie, où il a réussi l’exploit de remporter six fois le circuit pro américain, le double champion du monde est revenu s’installer en France, à Bordeaux – il est licencié au Stade Bordelais – en 2022 avec femme et enfants. “J’ai senti l’importance de préparer les Jeux, ici en France.”

Cellule de confiance

A Bordeaux, il s’est rapproché de son entraîneur, l’ancien double champion du monde Thomas Allier, de ses parents résidant toujours en Charente-Maritime et de la structure fédérale en région parisienne, pour bénéficier à plein temps de l’avantage du terrain. « Ma famille, mon coach, mon préparateur mental, etc., j’ai recréé une petite cellule, un cercle fermé avec qui je peux parler en toute confiance », souligne-t-il.

Et, peut-être parce qu’on aime mieux son pays quand on s’en éloigne, Joris Daudet n’est jamais aussi motivé que lors des compétitions sur notre sol. « À chaque épreuve en France, il semble transformé », sourit Julien Sastre. Concourir devant sa famille et le public français lui donne une énergie incroyable.

Ne reste plus qu’à le transformer en or les 1er et 2 août sur le circuit de Saint-Quentin, que les Bleus ont l’avantage de pratiquer depuis maintenant plusieurs semaines. La France, qui a confisqué les trois premières places aux Championnats du monde 2023 à Glasgow, n’a jamais semblé aussi forte que pour ces 2024. «On visera une médaille au minimum, et évidemment l’or», annonce Daudet.

Pour ressortir enfin de cette quatrième épreuve olympique les bras levés.

 
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