le club d’haltérophilie de Besançon impatient d’accueillir plusieurs délégations étrangères

le club d’haltérophilie de Besançon impatient d’accueillir plusieurs délégations étrangères
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Dans cent jours exactement, débutent les Jeux olympiques de 2024 et seuls 37% des Français les attendent avec impatience selon une récente enquête de l’institut Viavoice, en partenariat avec France TV, France Média Monde, Radio France et Ouest France. À Besançon, aucune épreuve n’aura lieu, pourtant les JO sont très attendus par certains. C’est notamment le cas à « La Française de Besançon ». Le club d’haltérophilie recevra trois ou quatre délégations africaines à la salle Malcombe. Elle a été certifiée centre de préparation aux Jeux.

“On se dit qu’on a accompli quelque chose”

La chambre Malcombe à Besançon est une petite salle qui ne paye pas de mine mais qui est néanmoins très bien équipé. “On a refait toutes les plateformes d’haltérophilie”, explique Agnès Chiquet, présidente du club « La Française de Besançon ». Au total, il y en a neuf, “ce qui est rare dans une pièce”. Le sauna, les barres et les poids sont également neufs. L’ancienne championne ne cache pas son enthousiasme. “Il y a beaucoup de fierté.” Ce sont pour elle les performances des Bisontins les plus connus dans le monde de l’haltérophilie, les frères Matam Matamqui résonnent à l’échelle internationale.

L’un d’eux est toujours au club, David, surnommé « Hercule », qui est lui-même athlète olympique. Il a participé quatre fois aux Jeux olympiques, en 2004, 2008, 2012 et 2016. Pour lui, accueillir désormais les athlètes des Jeux est tout un symbole. “Cela représente quelque chose», s’enthousiasme-t-il. « Ces délégations viendront ici, au club, à Besançon. On se dit qu’on a accompli quelque chose.»

Il compte mettre à profit son expérience pour donner de précieux conseils à ces athlètes africains. « Nous avons une responsabilité après avoir eu une carrière de haut niveau. Nous essayons de leur faire éviter les pièges. David Matam Matam sait aussi qu’il apprendra d’eux.

Promouvoir l’haltérophilie

Ces JO 2024 représentent une belle opportunité de faire connaître la discipline. En France, il y a moins de 20 000 licenciés470 en Bourgogne-Franche-Comté. “Nous sommes une vieille discipline et nous souffrons de préjugés”, explique Agnès Chiquet. Une façon de mettre en lumière l’haltérophilie et de la faire découvrir. « La Française de Besançon » entend partager son enthousiasme pour ces Jeux. Le club va organiser de nombreuses activités avec les écoles notamment.

Outre Besançon, quatre autres villes de Franche-Comté sont également sélectionnées : Vesoul, Luxeuil, Dole et Belfort. Ils étaient une dizaine à avoir déposé leur candidature auprès du COJOP, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.

 
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