Arbitrage Lyon-Brest, une injustice qui dénonce – Libération

Arbitrage Lyon-Brest, une injustice qui dénonce – Libération
Descriptive text here

Billet

Article réservé aux abonnés

Le match de Ligue 1 entre Brest et Lyon le 14 avril pose l’éternelle question de l’équité entre petits et grands acteurs du football, ces derniers étant généralement favorisés par des décisions contentieuses.

On imagine qu’il a parlé sous le coup de l’émotion. Et le mal était fait. Mais reste. Entendant Jean-Michel Aulas, vice-président de la Fédération française de football (FFF), expliquer sur Amazon Prime que «L’Olympique Lyonnais est fait pour être au sommet» du classement après la catastrophe de l’arbitre Mathieu Vernice avait permis aux Gones de s’imposer (4-3) en fin de match devant le Stade Brestois nous a bien fait rire. Le football est ce qu’il est : un ou deux coups de sifflet suffisent pour renverser un match. Et il n’est pas facile de les décider. On parle en effet à chaque fois d’une interprétation, de l’obligation pour Mathieu Vernice et ses pairs de dire blanc ou noir (je siffle ou pas) alors que tout est gris, et que toutes les nuances de gris sont là aussi.

Trois fois en trois matches

Toujours. Dimanche soir à Décines, toute une brouette de sifflets est venue en aide à l’Olympique Lyonnais ; une main non sifflée du défenseur lyonnais Jack O’Brien, un rouge peut-être oublié pour son coéquipier Maxence Caqueret, une expulsion pour le moins sévère du meilleur joueur brestois Pierre Lees-Melou, etc. Chaque action peut être discutée, mais leur récurrence et le fait qu’elles soient toutes unilatérales en disent long. Et cela fait trois matches que l’Olympique Lyonnais, revenu des profondeurs de la Ligue 1 (il a été relégué en décembre) car il a mis les cinquante millions nécessaires lors du mercato hivernal pour se payer un nouveau

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Le Brésil rend hommage à Ayrton Senna, 30 ans après sa mort