Valérie Garnier, entraîneur du Fenerbahçe Istanbul, vainqueur de l’Euroligue contre Villeneuve-d’Ascq : « J’ai eu une année très difficile. J’ai perdu mon père en décembre. Il m’a demandé de tout gagner à Fenerbahçe. Je suis en train de le faire, donc c’est beaucoup d’émotion. Je voulais tout ça pour lui. La saison a été intense, sur et en dehors du terrain. J’essaie de donner le maximum à mes joueurs. Ils ont travaillé à merveille, elle ne refuse jamais de travailler. Quand on a la chance de travailler avec des professionnels qui ne savent faire que ça, ça facilite le travail. Mais il faut être réactif, pertinent, car il faut avoir des réponses à toutes les questions. Je suis très heureux ici. C’était juste beaucoup d’émotion car cette victoire était pour l’homme de ma vie, mon père. Lui et moi avons partagé toute notre vie autour de ce sport. J’ai la chance d’être dans un club bienveillant, qui m’a aidé à traverser cette épreuve. Il faut s’y remettre mercredi, on n’a pas le choix, c’est un club qui veut tout gagner. Les filles se reposeront encore lundi et reviendront au travail mardi ! Nous voulons remporter le titre de champion et réaliser une saison parfaite. Ce titre est à la hauteur, avec le bronze des Jeux Olympiques, des Championnats de France, tout ça. »
