Avant le match contre Anderlecht, Alex Blessin a évoqué plusieurs sujets en conférence de presse. Plus calmement qu’il y a une semaine.
L’affaire Burgess. “J’ai essayé de ne pas lire les journaux à propos de cette histoire. Je n’avais aucun doute sur le fait que l’histoire allait se terminer ainsi. Quand on voit la chronologie des événements, cela me fait juste un peu sourire. “Burgey” a pris la situation de manière très détendue. Il a clairement expliqué les intentions de son action tout en gardant à l’esprit qu’il pourrait certainement jouer ce dimanche.
L’Union obtient gain de cause dans l’affaire Burgess : le défenseur pourra jouer contre Anderlecht
Le derby. “Nous avons relancé le suspense dans toute la Belgique avec désormais quatre concurrents pour le titre (sourire). Le match contre Anderlecht pourrait être un tournant, nos playoffs commencent maintenant. Nous avons bien analysé nos deux derniers matches et nous savons ce que nous devons améliorer. Entre autres choses, il faudra éviter de commettre des erreurs stupides sur lesquelles nous encaissons des buts.
Pression. “La vraie pression vient lorsqu’une équipe joue pour sa survie. Ici, on joue pour pouvoir écrire l’histoire du club. Cela donne une impulsion positive. Je sais que les gens nous mettent la pression en disant que nous devons être des champions. Mais même si je ne veux pas trop parler d’Anderlecht, ils ont aussi la pression en tant que grand club. Ils n’auraient pas cru en début de saison jouer le titre et les attentes ont considérablement augmenté au cours de la saison. Donc tout le monde doit gérer la pression.
mouette“J’aime quand les gens disent que je suis un Calimero.”
Sa nervosité des dernières semaines. “Je ne pense pas que je sois plus nerveux qu’avant. J’essaie d’être détendu et de me concentrer sur la fin de saison. J’aime quand les gens disent que je suis un Calimero, ça me fait sourire. Cela ne me pose aucun problème. J’ai le sentiment que parfois il faut réagir à certaines choses. J’ai toujours une opinion ouverte lorsque je sens que quelque chose ne va pas dans la bonne direction. J’assume alors la responsabilité de parler, parfois bêtement et parfois non.
Son mano a mano avec Riemer. “Et si j’ai un message à lui envoyer ? Non, juste que j’étais un meilleur joueur que lui. J’ai lu un article cette semaine qui disait que nous n’étions pas de grands talents. J’ai été très choqué, ils n’ont pas vu mes matchs (des rires). Je n’ai pas été Ronaldo ou Messi mais je suis toujours content de mes performances. Les gens me connaissent désormais plus en tant qu’entraîneur qu’en tant qu’ancien joueur, et c’est une bonne chose.
