Il était 5h30 ce samedi matin lorsque les pompiers ont été appelés pour un incendie sur le site HDF Emballages, rue Lavoisier à Labourse, dans la zone industrielle n°1. 1 de Nœux-Labourse, à l’échangeur avec l’A26 (Reims – Calais). Un énorme stock de palettes en bois a pris feu et le feu s’est propagé au bâtiment administratif situé juste à côté. Un épais nuage de fumée se dégage, visible depuis l’autoroute. En revanche, au petit matin, la fermeture de la rue n’a aucun impact sur la circulation.
Le Service d’Incendie et de Secours du Pas-de-Calais (SDIS 62) a déployé d’importants moyens : 54 pompiers, trois fourgons des casernes de Nœux-les-Mines, Béthune et Haisnes-Vermelles, plus le fourgon mousse haute puissance de Liévin, le grand L’échelle de Béthune, le char de Bully-les-Mines, un drone de reconnaissance, un poste de commandement… sont mobilisés pour surmonter la catastrophe. La police, le sous-préfet de Béthune Sébastien Boutilet, les maires de Labourse et Nœux, Philippe Scaillierez et Serge Marcellak, ainsi que les services d’EDF et GDF sont également sur place.
Au moins 10 000 palettes brûlées
Vers 7h30, l’incendie semblait maîtrisé mais les pompiers restaient sur place pour mettre les lieux en sécurité et éviter tout nouvel incendie. Aucune victime n’est à déplorer mais les dégâts matériels sont importants : les trois étages de bureaux ont été fortement touchés et au moins 10 000 palettes ont été réduites en cendres. L’intervention des salariés d’HDF, qui ont protégé le stock, a cependant permis d’en sauver 90 000 et la zone de production n’est plus a priori pas affecté.
L’outil de production semble intact. J’ai une super équipe, ils seront là lundi et ils disent qu’ils trieront à la main s’il le faut !
” Nous fonctionnons 24h/24, le seul moment où nous fermons est le samedi à 2h du matin. L’équipe de jour a repris à 5h du matin et peu après, un camionneur a vu un départ de feu sur un tas de palettes au pied des bureaux, à une longue distance de n’importe quelle Source d’électricité. », déclare, incrédule, le directeur général Grégory Leblan, les larmes aux yeux. Il salue le « réactivité et coordination ” sapeurs pompiers. ” Quand je suis arrivé, ce n’était pas beau à voir et à peine deux heures plus tard, ils ont tout éteint. Nous faisons des visites de prévention avec eux depuis des années, ils connaissent parfaitement le site », constate-t-il.
Grégory Leblan ne sait pas encore s’il y aura du chômage technique mais « l’outil de production semble intact et nous avons des serveurs partagés avec mon partenaire, en Charente. Il faudra remettre l’électricité et Internet en marche « . Il espère se remettre sur les rails très rapidement : « J’ai une super équipe (70 salariés)ils seront là lundi, ils disent qu’ils trieront à la main s’il le faut ! »