Matignon veut augmenter de 20% les capacités de surveillance des services secrets pendant les Jeux

Matignon veut augmenter de 20% les capacités de surveillance des services secrets pendant les Jeux
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La sécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ne sera pas seulement une affaire de policiers dans la rue, elle dépend aussi de la capacité à anticiper les menaces qui pèsent sur cette compétition mondiale. En réponse aux demandes des services de renseignement mobilisés pour l’événement estival, Matignon a décidé de lâcher les moyens de surveillance dont disposent les espions français.

Selon les informations de Mondeles services du Premier ministre finalisent un arrêté provisoire et classé, qui prévoit d’augmenter de 20 % – pendant les Jeux – les capacités de collecte d’informations (écoutes, géolocalisation, données informatiques, capture d’images et de sons, etc.).

Les services de renseignement semblaient tenir pour acquis qu’ils auraient carte blanche, mais les autorités de contrôle tenaient à souligner que, si la surveillance d’un événement exceptionnel exigeait des moyens, cela ne pouvait pas être la porte ouverte à une surveillance effrénée.

«Diversité des menaces»

Deux réunions, organisées les 29 janvier et 5 février, avec le coordonnateur national du renseignement et de la lutte antiterroriste, le préfet Pascal Mailhos, proche conseiller du président de la République, ont permis de trouver un compromis.

Décidées conjointement avec Serge Lasvignes, président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement – ​​seul contre-pouvoir indépendant à la surveillance de l’État, qui émet un avis consultatif sur chaque demande –, ces réunions se sont déroulées dans une ambiance courtoise, selon certains participants. sollicité par Le monde.

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Les services de renseignement ont justifié leurs attentes en décrivant « la diversité des menaces » et les moyens qu’ils ont dû mettre en œuvre lors de la compétition. Ils ont également souligné leur crainte d’un engorgement au niveau de la Commission, dont les ressources sont limitées. Inquiétude dissipée par l’instance qui a précisé qu’elle renforcerait son staff permanent pendant les Jeux.

Autour de la table se trouvaient Julien Le Guen, conseiller à la sécurité intérieure à Matignon, le préfet Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques, et des représentants des services : sécurité intérieure (DGSI) et sécurité extérieure (DGSE), renseignement militaire, renseignement de l’Etat de Paris. la préfecture de police, le renseignement territorial et le groupement interministériel de contrôle (GIC), organisme qui centralise toutes les interceptions administratives pour le compte des services de police et de renseignement.

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