Par Hector Lemieux
Publié
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Mise à jour il y a 1 minute
DOSSIER – Longtemps épargnée par ce fléau, l’île communiste est devenue un lieu où une certaine jeunesse en deuil ne se cache plus pour consommer une drogue de synthèse, le « quimico ».
Une jeune beauté tropicale, à la frontière entre adolescence et femme fatale, fume un étrange mélange de substances inconnues. La jeune Cubaine a les yeux dans le vide, l’esprit ailleurs. On dit que tous les adolescents rêvent de Floride en fumant du « quimico », la drogue pour laquelle ils se damnent, après leur enfance. Elle se cache à peine derrière un petit kiosque en tôle ondulée bleue et blanche, où des vendeurs de « croquetas » (croquettes) tentent de satisfaire la faim des Cubains. La scène se déroule à moins d’un kilomètre du Stade olympique des Jeux panaméricains de 1991, où lanceurs de poids, lanceurs de javelot et boxeurs s’entraînent ces semaines en vue des JO de Paris 2024.
Une merveille à prix cassé
Au coeur de La Havane, à 300 mètres de la réplique du Capitole de Washington, le Capitolio avec sa coupole dorée à l’or fin, cadeau de Vladimir Poutine, deux jeunes Havanes de 14 ans fument du quimico à l’abri d’un buste de Benito Juarez, symbole du nationalisme mexicain…
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