« J’aurais probablement pu gagner »

« J’aurais probablement pu gagner »
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La plaisanterie avait fait le tour de la salle de presse du Tour de Pays Basque avant même le départ du premier coureur : après la sévère chute de Wout van Aert et la maladie de Lyme détectée chez Arnaud De Lie, une chute de Remco Evenepoel aurait été le comble de la malchance pour les figures du cyclisme belge. Et il n’a pas fallu… 200 mètres avant que cela se produise. Dès le premier virage (S) du contre-la-montre inaugural du Tour du Pays Basque, dans les rues d’Irun (10km), le coureur Soudal Quick-Step s’est retrouvé au sol. Sa roue avant a littéralement glissé sous ses pieds et il a glissé vers les barrières le long de la route. Mais il est rapidement remonté sur le vélo après avoir cogné sa main au sol en signe de colère.

“Il y avait une sorte de grille dans le virage mais je ne cherche pas d’excuse : cette chute, c’est de ma faute”, a analysé le Brabançon beaucoup plus sereinement après être revenu au calme sur le home trainer situé devant le bus Wolfpack. Ironie du sort : il avait annoncé, la veille, lors de la conférence de presse d’avant-course, qu’il fallait se méfier du début de parcours délicat et technique concocté par l’organisation. “J’ai pris le minimum de risques mais ce n’était pas suffisant. Mais je n’avais pas l’impression d’aller trop vite.

Toujours devant Vingegaard et Ayuso

Malgré la chute, c’est un Remco Evenepoel détendu et souriant qui s’est présenté aux journalistes. Il avait deux raisons de sourire : le fait qu’il n’ait pas été blessé (contrairement à Tom Pidcock, qui a lourdement chuté lors des reconnaissances et qui a abandonné la course) et son classement final.

« Je ne souffre d’aucune blessure, à part une petite douleur à la hanche mais par rapport aux autres coureurs du peloton (NDLR : on pense à Wout van Aert, notamment), Je n’ai vraiment rien à redire. a expliqué le champion du monde du contre-la-montre, qui a finalement terminé 4e, à 11 secondes de Primoz Roglic, qui a perdu une quinzaine de secondes en prenant… le détour au lieu de se diriger vers la ligne d’arrivée.

“Primoz a pris le mauvais chemin et je suis tombéRemco a plaisanté ironiquement. Pour ma part, je pense avoir perdu une vingtaine de secondes dans la foulée mais ça fait partie du jeu. J’aurais évidemment préféré gagner mais quand on tombe, face à des adversaires redoutables, c’est impossible de revendiquer la victoire.

mouette

Après ma chute, j’étais en colère et j’ai rattrapé Kuss.

D’autant qu’à part Roglic, et dans une moindre mesure Jay Vine (3 secondes d’avance sur le Belge) et Mattias Skjelmose (une seconde d’avance), Remco Evenepoel devance tous les favoris. Malgré son erreur, il était quatre secondes plus rapide que Jonas Vingegaard (5e). Et il a repoussé Juan Ayuso (6e) à cinq secondes. “Ce dont je veux me souvenir, ce sont mes bons sentiments, il ajouta. J.‘aurait pu abandonner après une chute et concéder une minute. Mais j’étais en colère. J’ai même réussi à dépasser Sepp Kuss, parti une minute avant moi. Compte tenu des circonstances, j’ai passé un bon moment. J’aurais probablement pu le gagner, mais c’est comme ça.

Au décompte final, on pourrait même ajouter un troisième point de satisfaction : le fait d’avoir – comme tous les favoris – pris le départ en début d’après-midi (avant 15 heures) pour éviter la pluie qui avait été annoncée en fin d’après-midi. course. ‘test. Une pluie qui s’est même transformée en… grêles au passage de certains des derniers coureurs. Mais le maillot de bain arc-en-ciel avait pris une douche depuis longtemps.

 
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